Le charme des steppes

wen

Une petite fantaisie en attendant l'hiver...

 

Anaïs l'attendait comme régulièrement le soir en ce moment. Elle commençait généralement ses soirées seule. Dînant sans lui, elle se plongeait ensuite dans un livre, convenablement installée dans son fauteuil moelleux. Assise sur ses jambes repliées, blottie, elle se délectait de sa lecture qui l'emmenait dans les steppes glacées de la Russie du XIXème de Tolstoï ou Dostoïevski. Elle était en pleine imagerie russe en ce moment. Accompagnée de musiques douces qui s'enchainaient les unes après les autres, elle s'imaginait princesse des neiges du film Docteur Jivago, emmitouflée dans une pelisse blanche traînée par un attelage de chiens de traineau.

Le feu crépitait à ses côtés et ce soir encore, portée par la fantasmagorie du désert de neige sibérien, son esprit divaguait constamment entraîné par son imagination.

 

Elle regarda l'heure et eut une idée.

 

Elle décida de l'être vraiment : la blonde virginale habillée de blanc enivrée par l'immensité de son imagination.

 

Elle alla fouiller dans ses tiroirs et en retira les vêtements nécessaires. Cela se résumait en peu de choses. Elle se mit intégralement nue et enfila pour unique vêtements une paire de bas blancs et une nuisette de satin blanche également. Elle dénoua ses cheveux, se fit plaisir en se maquillant très légèrement. Un peu de fond de teint, un coup de blush pour enlever la légère brillance de ses joues, du mascara, un trait d'eye liner. Elle était sublime. Elle mit ses boucles d'oreilles tombantes en argent parsemées de brillants et le collier qui leur était assorti.

Elle se regarda dans la glace. Elle était belle.

Elle retourna au salon et s'installa de nouveau dans son fauteuil près du feu. Sa petite préparation l'avait émoustillée. Elle attendait maintenant Bastien avec hâte. Chaque seconde qui passait accentuait un peu plus l'excitation qui avait pris forme au creux de son bas-ventre.

Incapable de se concentrer sur les lignes qu'elle tentait de lire, chaque seconde qui passait la rapprochait un peu plus de l'objet de son désir. Il fallait qu'il rentre maintenant.

 

Ce fut comme une délivrance lorsqu'il passa la porte. Il vint la saluer et retomba amoureux d'elle une fois encore lorsqu'il la vit apprêtée ainsi.

 

Ils comprirent l'un et l'autre qu'il n'y avait nul besoin de mots à cet instant. Leurs corps parlaient pour eux. Il se pencha vers elle et l'embrassa doucement. Elle lui répondit par des baisers langoureux et appuyés. Sans qu'ils ne se jettent vraiment l'un sur l'autre, sans la fougue qui aurait presque gâchée le moment, ils s'enlacèrent et elle le déshabilla intégralement rapidement mais néanmoins avec une infinie douceur.

 

Lorsqu'il fut nu, allongé sur le canapé, elle se tint droite devant lui.

D'un geste lent et d'une délicatesse inouïe, Anaïs attrapa la fine bretelle gauche de sa nuisette et la fit tomber le long de son bras. Elle fit de même avec l'autre, dévoilant sa poitrine nue en fixant les yeux de Bastien avec intensité. Elle pinça le fin tissu de soie au niveau de ses hanches, et l'attira délicatement vers le bas. La nuisette immaculée tomba comme par enchantement d'un seul tenant à ses chevilles dans un silence assourdissant. Anaïs la poussa sur le côté d'un geste malicieux du pied et se planta, les jambes légèrement écartées devant l'homme allongé devant elle.

 

Elle n'avait gardé que ses bas blancs. L'envie et l'avidité de sa fougue jaillissaient de ses yeux.

Elle était à un pas de leur plaisir. Pas qu'elle franchit avec une solennité parfaite dans le regard. Avant même de faire l'amour, ils jouissaient déjà.

 

Anaïs, mince et droite, s'approcha de Bastien. Elle se positionna à côté de lui, au niveau de son bassin. Elle l'enjamba et alla poser le pied de l'autre côté. Toujours le regard planté dans le sien, elle fit glisser ses doigts sur sa jambe, remontant de sa cheville jusqu'à la couture de ses bas. Sa langue espiègle humectait ses lèvres brillantes. Elle laissa glisser son pied sur le coussin du canapé, laissant à Bastien une vue imprenable sur ses fesses et son entrejambe.

 

Lui tournant le dos, elle s'installa de part et d'autre de ses cuisses. Elle lui présentait ses fesses divinement.

 

Elle positionna le membre de son homme à l'entrée de son sexe humide et ouvrit d'une main habile la commissure de ses lèvres intimes. Le sexe de Bastien s'enfonça doucement dans le sien jusqu'à disparaître complètement dans le corps de la jeune femme.

Prenant appui en arrière sur son torse, son bassin était libre de ses mouvements. Elle ondulait de haut en bas et d'avant en arrière pour bien sentir toute la puissance du sexe dur dans le sien.

 

Bastien prit à pleines mains les fesses d'Anaïs pour l'aider à bouger. Son bassin allait et venait. Le corps fin et musclé d'Anaïs se tendait à chaque mouvement. Parfois, son regard se projetait entre ses cuisses pour profiter visuellement aussi de toutes les sensations ressenties grâce à ses mouvements. Des vagues de chaleur et de plaisir envahissaient tout son être.

 

A chaque ondulation de son corps, ses seins bougeaient de la même manière amplifiant d'autant la portée de ses mouvements ou du moins l'impression qui s'en dégageait. C'est elle qui était en train de lui faire l'amour car même s'il l'aidait de ses mains plaquées sur ses fesses, elle décidait du rythme et de l'ampleur de leur union.

 

N'y tenant plus, elle accompagna de caresses intimes ses propres mouvements de bassin. D'abord doucement puis très vite de manière totalement frénétique. Une véritable transe s'empara d'elle, elle jouissait de plusieurs manières et ses balancements devenaient de plus en plus désordonnés.

 

La pression des mains de Bastien se faisait de plus en plus forte sur ses fesses, il la tenait fermement à présent pour l'accompagner. Cela augmentait encore plus son envie folle de jouir et elle mettait toutes ses forces à retenir sa jouissance pour profiter encore de quelques secondes de plaisir intense et débridé.

 

Anaïs voulait prolonger encore l'intensité du plaisir ressenti. Pas encore. Pas déjà pensa-t-elle. C'était trop bon, trop fort.

Elle décida de changer de position. Elle se redressa vers l'avant. Elle avait réussi à se mettre à genoux et pouvait se pencher totalement. Des zones érogènes différentes étaient stimulées et elle adorait cette nouvelle position. Elle trouva rapidement la manière de bouger d'avant en arrière de la meilleure manière possible et ressentir le maximum de plaisir. Cela ne semblait pas déplaire à Bastien non plus compte-tenu des râles appuyés qu'il poussait à chaque mouvement de la jeune femme.

Elle savait parfaitement ce qui l'excitait et se surpris à avoir envie de l'aguicher encore, de l'exciter, de le rendre encore plus fou d'elle. Elle se cambra au maximum, attrapa une de ses fesses dans chaque main et coulissa sur son membre avec une lenteur insupportable.

 

Elle jouissait, il le savait et cela ne faisait qu'augmenter son désir de jouir à son tour.

Anaïs se contracta soudain en bloquant ses hanches. Ses ongles s'enfoncèrent dans ses fesses tellement ses mains se crispaient. Elle allait en garder les marques pendant quelques heures.

Un orgasme puissant inonda son corps du plus profond de ses entrailles. La respiration coupée, elle s'abandonnait totalement à l'onde de plaisir qui contractait sa gorge et l'empêchait de respirer.

 

Elle reprit son souffle l'instant d'après en reprenant doucement les mouvements de son bassin sur le sexe de Bastien. Ce dernier était proche de l'explosion. Anaïs se redressa immédiatement, vint s'asseoir sur le ventre de Bastien, et se pencha légèrement en arrière. Elle put ainsi contempler sa victoire s'échouer par vague et mourir dans son nombril et sur son pubis.

 

Sa main se fit exploratrice et joueuse. Rêveuse, elle profitait de chaque instant en se caressant dans un plaisir presque honteux.

 

Anaïs profitait de cet instant, les yeux fermés, la main langoureuse sur le sexe encore vaillant de son homme. Elle avait rejeté sa tête en arrière. Bastien voyait ses longs cheveux retomber le long de son dos. Il regardait la jeune femme assise de dos sur lui, bouger doucement tout le haut de son corps au rythme de ses petits miaulements.

 

Il se délectait de la vue de ses cheveux ondulants au-dessus de son visage, il caressait ses hanches douces bougeant sur les siennes, il écoutait les petits sons qu'elle émettait comme pour accompagner la diffusion de son plaisir dans tout son corps et dans toute la pièce où ils se trouvaient.

 

Déployant son corps souple et léger, elle se retourna contre lui et s'allongea juste à côté. La moiteur de son pubis vint glisser contre ses hanches lorsqu'elle posa sa jambe douce gainée de blanc, pliée sur ses cuisses tout en entourant son torse du bras.

 

Anaïs se blottit contre Bastien. Il prit une profonde inspiration et son torse se bomba juste avant qu'il ne souffle doucement dans ce moment d'éternité. Elle ferma les yeux, et resserra ses doigts entourant l'épaule de son homme.

Elle était comblée. Ils s'endormirent quasiment dans la même seconde en écoutant le silence de la vie qui continuait sans eux derrière les fenêtres fermées.

 

En écoutant attentivement, elle aurait pu croire entendre passer un traineau tiré par une meute de chien, entraîné par un prince russe bravant les éléments de la steppe de Sibérie.

 

  • C'est très bien écrit et le cadre m'enchante !

    · Il y a environ 10 ans ·
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    nevrosee

    • Merci beaucoup du compliment et bienvenue sur mes pages.
      Au plaisir de te relire.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

    • Dr ^^
      Et pareillement.

      · Il y a environ 10 ans ·
      0018e3bca9665b172215ee42ff1aa96e

      nevrosee

  • Wen, fan de GOT ????
    je vois que les jolies blondes slaves t’inspirent énormément !!
    agréable ...

    · Il y a environ 10 ans ·
    Suicideblonde dita von teese l 1 195

    Sweety

    • Fan d'une si bonne série, bien sûr !!
      Et oui, on va dire qu'avec le Charme des steppes et La parenthèse russe, j'étais dans ma période slave, ça me va bien.

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

  • Un p'tit coup d'mou?
    Un frisson suite au temps friquet?
    Lisez Wen...
    Zallez voir, ça va grave le faire.

    · Il y a environ 10 ans ·
    D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

    lyselotte

    • Thanks a lot my Lyselotte !
      Elle t'a donc plu cette petite histoire ? Tant mieux.
      Et oui, "Winter is coming" comme ils disent. Donc autant se mettre dans l'ambiance un peu avant...

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

    • Et lààààà si tu veux, ils y sont bien "dans l'ambiance" ! enfin j'dis ça ! j'dis rien moi.

      · Il y a environ 10 ans ·
      D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

      lyselotte

    • Hé hé hé...

      · Il y a environ 10 ans ·
      Francois merlin   bob sinclar

      wen

    • vi vi vi !!

      · Il y a environ 10 ans ·
      D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

      lyselotte

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