LE MANQUE...

mysterieuse

Et si le manque était ivresse je serais saoule,

Mon âme en folle errance dans la houle

Des tes absences involontaires ou contrôlées,

A la recherche des codes fragiles de tes pensées.

Et si le manque était poison, je serais morte

Le sang en flux désordonné dans mes artères

Empoisonné à l’amertume de ton venin

Brûlant de fièvre et de feu mon cœur chagrin.

Et si le manque était refrain je serais sourde

Du lancinant de ton larsen, Ma tête lourde,

Déboussolée par la torture de tes mots

En leitmotiv presque assassin de ton tempo.

Et si le manque était distance, je serais loin

Seule, au bout du monde, cachée dans un coin

A la recherche d’un nid d’amour pour ton retour

Le désir accroché à mes reins comme un vautour   

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