Le Trait d’union

Christophe Paris

Une clairière.
La place des rochers à l'heure des longues ombres.
Douze rocs de la taille d'une chaise disposés en cercle avec douze culs posés dessus, ceux des conseillers. Au milieu, Casspio, qui n'en mène pas large et pas seulement parce qu'il est gaulé comme une allumette suédoise. Les douze sages sont contrariés par ce qui se déroule mais n'ont d'autre choix que d'aller jusqu'au bout. Ils l'apprécient la brindille mais la situation n'est plus tenable. Le sur la sellette est un fouteur de souk de premier ordre, un agrégé de la gaffe, l'Einstein du pied dans le plat mais à son corps défendant.

"Bon... Casspio c'est pas facile à dire mais cette fois-ci on doit te mettre à l'écart" annonce un des douze guides spirituels.

"Bah c'est pas ma faute tout ce qui arrive, ce sont simplement des mauvais concours de circonstances".

"Oui, oui, je sais bien, mais reconnais que tu en est toujours la source".

"Certes, mais j'y peux rien, c'est pas une raison pour me bannir du village"

Un autre conseiller enchaîne "Noooon, tu n'es pas banni, on te met simplement un peu à l'écart c'est tout". Se lève alors un type énorme un poil vénervé, mais long le poil... C'est le chef, qui enchaîne furibard "Allez fini les chichis, bon j'résume là Casspio, tu sais pourquoi tu ne viens plus à la chasse ?"

"Bah j'suis tombé dans le piège…".

"Je ne te le fais pas dire, d'autant qu'on n'a rien mangé pendant dix lunes avec tes conneries, mais qu'est-ce que t'as dans la tête en plus c'est toi qui l'avait construit ce....de piège !!"

"Oui mais dans l'action je l'ai oublié il était super bien fait".

"L'action, je te rappelle que c'est courir derrière le gibier, pas devant. Quand je t'ai demandé de t'occuper de l'eau, il a fallu que j'envoie dix gars te sortir des rapides et rebelote, pas de bouffe du coup. Tu te rends compte qu'on fait des efforts mais que de ton côté rien, walou, nada, que dalle. Même les filles elles n'en peuvent plus. On t'envoie là-bas, on s'dit que tu vas te trouver un truc qui convient, les cocottes t'apprennent à coudre le cuir et toi tu te couds le petit doigt de ta cinq doigts avec le pouce du pied. Une fois de plus rien à grailler… Elles t'emmènent à la cueillette, et môssieur s'amuse à marcher sur un essaim de dards volants. Donc, comme d'hab rien à se mettre sous les crocs, et tout le monde avec un cul qu'a triplé de volume".

"Qu'est-ce que vous allez faire de moi ?"

"Déjà, tu bouges du clan parce que tu commences à mettre sérieusement en danger notre équilibre alimentaire. On t'a trouvé une jolie petite grotte mimi comme tout, grande et tout, ça va te plaire. Daya te portera de quoi manger chaque jour, t'inquiètes, mais je ne veux pas voir ta peau de bête au village sauf à mon invitation"

"J'vais faire quoi ?".

"On y est là tu vois. Môaaaaaa, en tant que chef j'ai besoin que tu apportes quelque chose à la communauté, un truc qui serve, sinon c'est dans tes rêves le retour au bercail".

"Mais… vous me dites que je ne sais rien faire alors qu'est-ce que je peux faire ?". Le chef, laconique, répond "J'te laisse faire" et s'en retourne suivi des conseillers.
 Casspio a ses yeux avec de l'eau salée dedans qui coule le long de ce truc qui se bouche et le fait éternuer à l'arrivée des premières fleurs. Sa tristesse touche Daya qui n'avait encore jamais vu un mâle pleurer, puisque ça non plus ça ne se faisait pas dans le village. Elle doit l'accompagner à sa grotte secondaire et tente de le consoler en s'y dirigeant, sans succès.
Les voici arrivés dans un sous-bois de fougères hautes comme des basketteurs américains où se trouve une très jolie clairière, gonflée en son centre par un talus tapissé de mousse vert fluo. Au bas de celui-ci se trouve l'entrée, masquée par un rocher blanc rectangulaire de 184 cm de diagonale aussi épais qu'une cloison de maison Phénix qui la protège des prédateurs. Elle est spacieuse sa nouvelle résidence, aussi grande qu'un appartement du 16eme arrondissement, haute de plafond, pas de parquet, mais un sol en terre battue au rouge si intense qu'on le croirait subtilisé au coucher du soleil.
 « Tu vois il t'as pas baratiné le chef, elle est jolie ta grotte. La mousse là-haut pour dormir au soleil, là-bas une petite mare, oh et y'a même un arbre à baies. C'est orienté plein sud, t'auras de la lumière jusque tard, c'est mieux que chez moi tu sais» lui lance Daya.

" Mouif, mais la terre à l'intérieur, elle colle aux panards".

"Ah bah on ne peut pas tout avoir, elle est jolie la couleur au moins".

"Ouais, mais ça poisse".

"Bon… je te laisse, bonne nuit Casspio", lui répond Daya qui s'en retournant glisse sur un peu de boue rouge, se relève en s'appuyant sur le rocher blanc de l'entrée et rassure Casspio qui s'enquiert de sa santé.

Première nuit dans ce nouveau pied à terre battue pour un Casspio abattu qui voudrait tellement trouver sa place.

 

Un mois a passé, il a dévoré toutes les baies et pris 10 kilos en l'absence de toute activité physique. Il reste planté la journée durant, à regarder ce rectangle de roche où défilent ombres et lumières, au gré des rayons de l' astre qui fait mal aux yeux quand on le regarde. C'est au coucher de lune quand le noir passe au bleu que Casspio aperçoit une trace rouge sur le dit rocher. Il ne l'avait jamais remarqué auparavant. Trouillard de naissance, détestant la vue du sang, il angoisse sur un éventuel animal blessé traînant dans les parages, veut s'en assurer, s'approche, et s'étonne de la tâche qu'il vient de découvrir. On dirait une cinq doigts comme la sienne, qu'il regarde et compare à l'empreinte. C'est bien une trace de cinq doigts mais d'où sort-elle ? Casspio ,dubitatif , s'assoie et cherche à comprendre.
Daya… C'est Daya quand elle est tombée le premier jour en repartant chez elle et qu'elle s'est appuyée sur le rocher. Il se sent nerveux sans savoir pourquoi, il y a quelque chose qui le pousse, qui le stimule à en faire de même. Il trempe les mains dans cette boue rouge devant la grotte, et pose son empreinte au côté de celle de Daya. Ça lui plaît tellement, qu'il appose ses mimines dans tous les sens sur la roche. Il remarque qu'en glissant, ça tire la couleur et trouve ça magnifique. Il varie les techniques, fait des points, des paumes, dans une énergie de plus en plus frénétique.
Le rocher plat ressemble maintenant à un imprimé de chez Desigual, y'en a de partout et Casspio trouve ça super trop joli. Il est impatient de le montrer à Daya qui s'approche au loin chargées de  victuailles.  Arrivée sur place, elle aperçoit le rocher maculé de rouge et pousse un cri d'horreur craignant pour la vie de Casspio. Celui-ci la rassure, expliquant que ce n'est pas son sang, qu'elle est à l'origine de sa découverte, tout en lui décrivant sa technique. Daya le dévisage du coup bizarrement et se dit qu'il est totalement cintré du bocal. Casspio sent une distance qui s'installe … Elle est déstabilisée, invoque une tâche urgente et déguerpie en le saluant de loin.
Il est triste le ti'père. Daya, s'était la seule qui ne se moquait pas de lui, qui le réconfortait les jours de blues, qui avait toujours une attention à son égard quand les autres le vilipendaient.
Solitude intense.
Casspio passe du dépit à la révolte et cherche quelque chose pour canaliser sa rage. Il attrape un bout de branche et le frappe sur tout et n'importe quoi. Epuisé, il se pose debout en appui sur son bâton qui finit par glisser sur la terre battue. L'énervé se viande lamentablement sur le sol mais remarque un détail.
Un trait. Un long trait produit par la branche qu'il tenait.
Illumination.

Il s'empare de celle-ci et frotte sa pointe en tous sens sur la terre battue. Des traits, des courbes, des droites apparaissent. Casspio est en transe, il trouve ça splendide mais décide de tout effacer histoire de ne pas inquiéter Daya. A l'insu de tous, il progresse de jour en jour, s'entrainant à répéter sans cesse pour arriver au geste parfait, à la couleur voulue.

Deux mois ont passés, l'exclu, totalement investi de  la première lueur à la dernière heure du jour, a perdu sa surcharge pondérale et maîtrise parfaitement sa technique.
Mais aujourd'hui ça ne lui suffit plus. Il veut montrer sa production à tous. Malheureusement au moindre coup de vent ou averse, tracés et couleurs s'évanouissent. Comment rendre son travail insensible aux intempéries ? Le sol de sa nouvelle demeure… Non, au moindre pas, fini le motif… Il ne reste qu'une seule solution, les parois intérieures de la grotte. Expérimenté, il concocte ses mélanges. Du rouge, terre battue et glaise, du noir, boue de sédiments et cendres de feu, et enfin du jaune, résultat de la macération de fleurs de l'arbre à baie dans une flaque d'eau stagnante. Il est prêt.

Il contemple cette immense paroi avec appétit, les yeux étincelants, le souffle court.

Il inspire un grand coup et se lance, trempe tel ou tel doigt, ou les cinq dans chacune de ses préparations et ça tient. La couleur s'accouple à la paroi en une parfaite osmose. Ses gestes précis esquissent des scènes de chasse, des silhouettes d'animaux, des plantes. Dans un rythme effréné d'allers et retours vers ses couleurs, le temps s'évanoui  pour Casspio vampirisé par sa passion. Une lune, un soleil, une lune, un soleil, deux jours qu'il interdit à Daya de s'approcher, qui dépitée, dépose la nourriture à l'entrée de la clairière. Elle en est attristée, persuadée qu'il lui tire la tronche à cause de sa réaction la fois dernière.

Pour l'instant Casspio est assis, regarde la paroi, puis ses doigts, puis la paroi. Il n'en revient pas de sa découverte et s'aperçoit qu'il a sans le vouloir composé un truc qui le dépasse. Il cherche à comprendre le pourquoi du comment de sa création. Eternelle question. Toujours est-il que son travail est d'une clarté époustouflante. Ici des scènes de chasse avec différents troupeaux d'herbivores. Un peu plus loin, de splendides profils de mammouths, dents de sabre et autres prédateurs tout y passe. Il y a cette chouette avec ses yeux comme deux grandes lunes sur laquelle Casspio s'est particulièrement appliqué. C'est sa bête volante préférée, celle qui l'accompagnait de son chant pendant ses nuits d'insomnie à ressasser ses actes manqués.
 Couture, cueillette, quête de l'eau, tout y est. Pour la première fois Casspio est traversé par un sentiment de confiance, de certitude, il est fier de lui. Noyé par ce flux créatif qui venait de le submerger, il s'endort au bas de la paroi en y apposant ses deux mains en guise de signature.

« Oh Casspio… c'est Gueuldeoib, on peut entrer ? »  Nom d'une mouffette le boss… Casspio émerge de sa torpeur pour plonger en pleine peur. Que va-t-il en penser ? Trop tard, il est déjà en train de contempler le rocher rectangulaire et rentre à présent dans la grotte l'air inquiet. "Chef, j'ai fait ça je sais pas pourquoi, c'est pour vous et je ne sais faire que ça". Le boss est scotché mais la bouche ouverte. Il en reste coi et balance un « C'est quoi ce bordel ». Panic attack du côté de chez Casspio. Le guide du clan enchaîne," Mais Casspio c'est magnifique, incroyable, impressionnant. Dis-moi là ce sont bien des mammouths ? oh et là des dents de sabre, des yaks, oooooh et la chouette… splendide. Et là c'est quoi ? »

"C'est vous chef je vous ai fait la plus grosse".

"Ah c'est ça, j'étais pas sûr".

"Oui c'est normal, j'ai voulu un trait qui soit à la fois reconnaissable sans être une pure représentation de la réalité".

"Franchement c'est très réussi mais pourquoi on a tous des gros culs ici ?".

"J'ai voulu y mettre une petite pointe d'humour et rappeler l'épisode des dards volants".

"Pas trop flatteur mais amusant. Seulement, qu'est-ce qu'on va en faire de tout ça ?". Reflexion. Même si à l'époque les neurones faisaient cruellement défaut.

"Je sais… je vais inviter le chef de la tribu des dunes pour lui foutre les boules taille mammouth adulte. Marre qu'à chaque fois il nous double, nous nargue avec un  j'ai découvert le feu, la couture, et gna gna gna et gna gna gna. Daya, vas vite le chercher pendant que j'embrasse notre héros".

Quelques heures ont passé et voici les Duniens qui déboulent avec leur chef, Biyentaite. « Salut le bônariens, alors y paraît qu'on a fait une découverte ? Ce serait bien la première fois ! ».
« He bien oui mon cher biyentaite, et ça va t'asseoir  direct, approche et… contemple » se réjouit Gueuldeoib.  Le dunien se prend la fresque en pleine face, il est scotché mais la bouche ouverte. C'est en avalant une mouche qui avait profité de son ouverture buccale pour y faire un break qu'il redescend sur terre. « Bon je m'incline, c'est splendide, novateur, avant-gardiste, une perfection. Comment vous avez appelé ça ». Grand moment de solitude pour Gueuldeoib qui reste interloqué. « Non, j'y crois pas, vous n'avez même pas inventé un nom pour une trouvaille pareille ». Le boss de Casspio lui balance le bébé répondant que si, mais qu'il préfère laisser le soin à l'artiste de l'annoncer lui-même.  Grosse pression, mains moites, pieds poites, sueur frontale, faut assurer, en cas d'humiliation du chef c'est lui qui va payer les pots cassés, Casspio se lance, «  J'ai appelé ça la mainture, c'est la contraction de main qui tient sur le mur. Main c'est pour les cinq doigts, je trouve ça plus joli , T pour tenir, et mur c'est comme ça que j'appelle la paroi quand j'ai fini ». «  Bravo Casspio, c'est splendide il faut absolument que tu nous apprenne comment faire ». L'artiste à mainture se sent fier et accepte en lui proposant de venir à sa guise prendre des cours.

« Hop hop hop là, on se calme, d'accord pour transmettre mais c'est donnant donnant, on troque. Visite de la grotte et atelier de mainture en échange de nourriture » impose le chef. L'autre chef accepte sans hésitation promettant de ramener à chaque troc plus qu'il n'en faut.

Casspio est sauvé.

Sauvé de lui-même, sauvé pour son peuple, sauvé pour la postérité.

La postérité, grâce aux vieux qui transmettent son histoire qu'ils avaient intitulé, « la grotte du sauvé ». Mais avec le temps et les dents qui tombent avec, les anciens déformèrent petit à petit l'expression en la grotte du chauvé, pour finir des siècles plus tard en Grotte de Chauvet où la tradition continue, même si le troc à fait place à l'âge du métal sonnant et trébuchant, et qu'un autre artiste du nom de Picasso avait repris depuis longtemps les rennes du travail de Casspio.

  • Génial !!! J'ai beaucoup ri, d'autant que j'amène ma petite fille la visiter, "la Grotte du Sauvé". Il faut que je lui fasse lire ce texte avant… Et le prince de Motordu n'est pas si loin

    · Il y a presque 9 ans ·
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    nyckie-alause

  • extra ! bravo !

    · Il y a presque 9 ans ·
    Mai2017 223

    fionavanessa

    • Merci bôcou m'a fait marrer à écrire

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

  • Une pépite ce texte ! Vraiment j'ai accroché ! Un grand bravo !

    · Il y a presque 9 ans ·
    Ade wlw  7x7

    ade

    • Oh merci c gentil cette lecture cette note et ce com très encourageant pour moi sincèrement merci j'ai pris grand plaisir à l'écrire suis content de voir qu'il fonctionne pour d'autres à bientôt sur vos textes :-)

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

    • Oui on ressent le plaisir de l'écriture ! Sincèrement c'est un très très bon texte ! à bientôt donc.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Ade wlw  7x7

      ade

  • Hello Christophe, pardon pour le retard, merci pour le mp sans qui je serai passé à côté de ce petit bijou. J'adore le mélange des couleurs, les clins d'oeil, le subtil mélange d'autrefois et d'aujourd'hui.
    Bravo et encore merci pour le partage. CDC

    · Il y a presque 9 ans ·
    D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

    lyselotte

    • oh t'es gentille "petit bijou" merki" j'aime pas faire ma pub mais celui-là je l'aime bien et c'est grâce à toi si ces trois textes primitifs existent, encore merci :-)

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

    • Je serais donc une inspiratrice? pas une aspiratrice hein ce qui ne veut rien dire (enfin, dans le cas présent je veux dire).
      Pas de quoi Christophe.

      · Il y a presque 9 ans ·
      D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

      lyselotte

  • Toi alors!!! Moi qui disait à sa Majesté que je n'avais pas envie d'aller visiter la copie parce que ce n'était pas du vrai...Que je ne ressentirais pas la même émotion... Voilà que je lis l'historique époustouflant! ah que j'aime!!! et tous les noms!!! J'adore!!! j'ai passé un très bon moment merci Christophe!!! kissous!

    "Mais… vous me dites que je ne sais rien faire alors qu'est-ce que je peux faire ?". Le chef, laconique, répond "J'te laisse faire" et s'en retourne suivi des conseillers.

    · Il y a presque 9 ans ·
    One day  one cutie   23 mademoiselle jeanne by davidraphet d957ehy

    vividecateri

    • oh ça me fait plaisr de lire ton com tu sais j'ai beaucoup aimé le poser ce texte, m'a franchement plu à écrire chai pas j'ai une tendresse pour lui ainourmes bises et merci de ton soutien de ta présence si positive kissous mais des plus gros :)

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

    • Le premier texte cro-magnonesque était pas mal aussi !

      · Il y a presque 9 ans ·
      D9c7802e0eae80da795440eabd05ae17

      lyselotte

    • merci :-)

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

  • EXTRAORDINAIRE je sais pas quoi dire d'autre, je suis estomaquée et morte de rire. Quant au nom, je relève pas les similitudes avec mon identifiant de médiathèque.
    Bravo c'est la classe !!

    · Il y a presque 9 ans ·
    Laure cassus 012

    Laure Cassus

  • voui !

    · Il y a presque 9 ans ·
    P 20140419 154141 1 smalllll2

    Christophe Paris

  • Un gros travail de fouilles archéologiques pour en arriver là :)

    · Il y a presque 9 ans ·
    479860267

    erge

    • merci du passage et de ta lecture, en tout cas me suis amusé à l'écrire, le pôv Casspio ..

      · Il y a presque 9 ans ·
      P 20140419 154141 1 smalllll2

      Christophe Paris

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