« Les enfants. »

Maux Délaissés.

Et je noyais mon chagrin dans le cœur des enfants
Je soignais mes maux au son de leurs éclats de rire
Dis moi, petit Martin, garderas-tu ce souvenir ? 
De ta maman du centre, pas toujours heureuse mais tant aimante.

Jamais je n'oublierai
La douceur de vos sourires
La beauté de vos cœurs
Ni la douleur de vos pleurs
Et pas une seconde je ne cesserai
De penser à vous, et ces marches à gravir
Je vous porterais à travers vents et marées
Au chaud, au fond de mon cœur, et même si je pars.
Je vous aime.

Petits peintres de l'univers
Bercés entre violences, insouciance et douleurs
Parfois noyés dans les pleurs
Petit air, moqueur, joueur, rieur
L'âme d'un enfant adoucit les mœurs.

Ils étaient mon monde, et bien plus encore
Ils étaient les battements de mon cœur lorsque mes mains soignaient leurs corps
Ils étaient ma plus belle et plus puissante inspiration
Ils étaient ma plus grande fascination
Ils étaient ma plus tendre ambition.

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