Les enquêtes d’Hercule Foireaux (32)

Hervé Lénervé

Trop c’est trop !

-         Hercule le fils de la victime a avoué le crime !

-         J'en étais sûr, de toute façon je l'aurais confondu le petit merdeux.

-         Ce n'est pas tout, la femme de la victime a avoué également.

-         Je m'en doutais, je n'ai jamais pu la blairer cette femme diamant.

-         Attendez, le régisseur vient de nous dire que c'était lui et lui seul.

-         Evidemment, depuis le début je prétends qu'il faut la force herculéenne d'un homme d'âge mur pour suspendre un corps de cent vingt kilos à un lustre à dix mètres de hauteur… ou bien, être très grand.

-         Ce n'est pas fini Hercule, la camériste a également avoué le crime.

-         Décidément cet homme était détesté de tous, à part son chien peut être ?

-         Il a essayé de bouffer la dépouille.

-         Au moins il n'a rien avoué, lui !

-         Pas eut le temps, nous avons dû l'abattre, pour laisser un morceau présentable aux pompes funèbres.

-         Il s'agit d'un crime collectif tout simplement.

-         Ils prétendent tous, avoir agi seul.

-         Ils se couvrent chacun les uns, les autres, les alter égos, les altruistes, les cuistres de poulets. Allez, tout le monde au trou ! Les tôlards reconnaîtront les leurs !

-         Hercule, le juge n'acceptera jamais de signer le mandat de dépôt

-         Putain d'administration ! Tant pis, allez, suicide ! Affaire classée.

***

L'homme, un notable, notaire du village fut découvert par un cambrioleur honnête, qui n'avoua pas le crime, mais prévint la police, qu'un homme était pendu dans son hall. Le corps criblé de coup de coteaux, de haches, de machettes, de tronçonneuses, de pelleteuses. Il ne baignait pas dans son sang, car ses pieds ne touchaient pas le carrelage souillé… dommage !

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