Les enquêtes d’Hercule Foireaux (36)

Hervé Lénervé

Hercule est en province, il a été sollicité par un pote gendarme, le capitaine Madoff (paru chez Hergé) pour l’aider à résoudre une affaire délicate.

Dans les locaux de la gendarmerie de Coulanges la Vineuse, dont dépend Pernesiau, là où les faits se sont tristement trépassés.

Le capitaine -  Hercule, tu as déjà trouvé un suspect ?

Hercule – Ca, là, ah non ! C'est une photo de mon grand-père, je l'ai mise sur le tableau des suspects pour décorer un peu.

Le cap'taine – Ok ! J'ai reçu le rapport du légiste. C'est un homicide post-mortem sans viol préalable.

Hercule - Putain ! La morte était déjà morte avant d'être tuée, alors, et sans avoir été violée ? Là, on a affaire, à un grand pervers sexuel, même pas nécrophile.

Le cap'aine – Ca réduit la liste des suspects. On peut déjà, d'or et d'argent, enlever le père Mathieu, lui, même ses poules mortes viennent porter plaintes chez nous.

Hercule - Il ne nous en reste plus que trois cents quatre-vingt-cinq ! L'étau se resserre, on va l'avoir notre bonhomme.

Le cap'ine - C'est encore trop, il va falloir utiliser un stratagème pour réduire l'échantillon et confondre le coupable.

Hercule – Non, n'y pense même pas ! Je ne m'y recolle plus ! La dernière fois, j'ai déjà fait la chèvre et rappelle-toi, ça a mal tourné pour mon cul.

Le cap'ne – Il faut dire, que tu étais sexy en diable avec tes bas résilles, même-moi, j'ai failli…

Hercule – Laisse tomber ! Cela ne regarde personne et encore moins mes lecteurs, je suis connu, ici. Un peu de respect pour ma respectabilité, bordel, le secret professionnel, c'n'est pas fait pour les chiens ?

Le cap'e – Ok, mais moi, dans ce cas, je n'ai pas d'autres idées.

Hercule – je vais interroger tous les suspects en une seule fois, on gagnera du temps. Nous allons les convoquer dans le gymnase municipal.

Le cap' – Impossible, on n'en a pas ! Mais par chance, la ferme du père Marcel a fait faillite et tous son matériel agricole a été saisi, nous allons réunir tous notre monde dans sa grange, il y a assez de place à présent.

***

Deux jours plus tard, tous les hommes de la région se retrouvent à fumer du gros gris dans la grange du père Marcel, on n'y voit goutte, heureusement qu'ils en ont apporté dans des dames jeannes, pleines à ras bord, pour ne pas être déshydratés. Au bout d'une heure c'est la foire d'empoigne. Les uns accusant les Perces, non sur les circonstances dramatiques, mais sur le vol de trois mètres carré dans une parcelle de cent hectares appartenant au père René.

Le cap – Ils ont tous des alibis en breton, sauf Marcus qui ne fait pas de maçonnerie.

Hercule – L'affaire est simple, c'est un pseudo meurtre collectif, mais comme ce serait compliqué de tous les incarcérés, on se contentera de Marcus en accusé.

Le ca – C'est un peu gros ! Non ?

Hercule – A la Justice de juger si c'est une erreur policière.

Le c – Ouais, bon !

Hercule – Ouais, je sais, c'est con !

***

De toute façon, ça pris, c'est fini, car j'ai épuisé mon cotât de lettres pour capitaine.

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