Les nouveaux hobereaux
Gabriel Meunier
Noël approche à grands pas...
Lequel et pour qui ?
chasse
pour vivre
il était une fois
cueillette et chasse
le chemin fut très rapide
de sauvagerie à domestication
puis l'élevage au diable les traditions
mais les animaux sont nus
bêtes fuyantes haletantes pour se cacher
déguisés bardés de fusils de chiens
les chasseurs n'ont pas maigri ni les 4x4
ouverture
gibiers bien élevés
lâchers de cibles vivantes
en fossés champs et bosquets empoisonnés
les nouveaux hobereaux affirment doctement soigner la nature
après avoir ouvert la porte de leur carrosse
ils vont remplir les congélateurs
autrefois chaleur des étables
chaque bête avait un nom
et les paysans complices
agriculteurs chasseurs
fournissent de la chair à viande
pour le grand marché international
pour manger plus et moins cher
pour emballer plus vite
pour oublier encore
ces bêtes habillées
viande déguisée
automne saisons des feuilles mortes
table de Noël combien de cuissots ?
Ils s'enfuyaient un soir
dans les feuilles
jaunes et rouges
le regard vide, un chevreuil
photo Bernard Clerc
Comment le renard du Petit prince pouvait-il demander à être apprivoisé ?
· Il y a presque 3 ans ·Un peu pour "débarrasser" une amie
Nous avions adopté un deuxième chat
Deux yeux verts sur une boule de poils noire
En grandissant il devint concurrent de notre matou
Mais peu à peu il restait à l'extérieur et redevenait sauvage
Un jour en lui donnant à manger je réussis à le caresser
Il ronronnait au delà du contentement
Une sorte d'amour qui s'apprend
Approcher apprivoiser
Apprendre à être voisin
Alors peut-être déposer les armes
Sans pour autant domestiquer ni exploiter
Ou laisser libre redevenir sauvage loin de nous
Mais, casaniers, nous avons besoin de sujets
Risques de domination de ces sujets
Qui deviennent objets
Si les réformistes ne cherchent qu'à apprivoiser,
faut-il repartir, au delà de toute séduction,
chacun dans notre tanière, et n'admirer,
que de loin, les animaux sauvages ?
Alors laissons les fusils rouiller,
contentons nous de voir
avec le coeur.
Gabriel Meunier
Fou tout le champ.
· Il y a presque 3 ans ·douxfoutropforever
for ever ..
· Il y a presque 3 ans ·Susanne Derève
Il y a encore, malgré tous ces carnages, des paysans qui donnent des noms à leurs bêtes, mais comment ensuite envoyer ces bêtes à l'abattoir ? Je ne le pourrais pas.
· Il y a presque 3 ans ·Et puis je suis contre la chasse !!
Louve
Tout fout le camp
· Il y a environ 3 ans ·enzogrimaldi7
nous entrons dans une ère de brumes, de flou, de flottements...Les projets s'écroulent ; ils deviennent des rêves et peut-être même des légendes. Et c'est précisément ce qui pourra nous sauver. Patrice de la Tour du Pin avait dit "les peuples qui n'ont plus de légendes sont condamnés à mourir de froid".
· Il y a presque 3 ans ·Un autre aphorisme qui m'a beaucoup marqué : un homéopathe m'avait dit : "il ne faut compter que sur soi, et encore... pas beaucoup !"
Quant à Nizan, je tiens de mon père une belle photo de PN au lycée Lalande
Bonne journée !
Gabriel Meunier
gardons donc espoir ...
· Il y a presque 3 ans ·Susanne Derève
A Brest vous avez le large, les nuages, le vent...pour rêver ! Nous, on a la brume et les brouillards... Alors oui l'incertain mène aux légendes ; encore faut-il écouter ces milliers de petites voix qui chuchotent
· Il y a presque 3 ans ·Gabriel Meunier
Noel n est plus qu une parade...une fête commerciale.
· Il y a environ 3 ans ·kephas