Les rêves appesentis
austylonoir
Je n'ai pas pas coutume à plaindre mon sort,
À nommer malheur en mauvaise fortune,
On ne sort que grandi, et mûr et fort,
D'épreuves façonnantes, quoi qu'importunes.
Et,
Mon esprit que querellent, d'immenses appétits,
Y trouve sa substance, sa mère nourricière,
S'y construit l'imaginaire, en rêves appesantis,
De douleur, de gaité et de flammes altières.
Alors,
Espérant qu'à me lire, votre visage se commette,
Trahissant en ses traits, l'indicible émotion
et le cuivre éclat des rouges planètes,
qu'un cœur de poète sait mettre en action,
Je passe comme un matin tirant la rosée.
De jolis grains, même si je t'avoue, je te préfère sous un format moins formel qu'étiqueté poésie, poème, c'est à dire la poésie qui s'invite sans se mettre en forme, mais ces deux que je viens de lire, me ferais presque hésiter, j'aime beaucoup " Je passe comme un matin tirant la rosée" ♥ " le cuivre éclat des rouges planètes" à d'autres endroits une formalité de ton peut-être, moins directe, plus en formule, qu'on ne ressens pas du tout sur le premier (enfin ton dernier) peut-être aussi signe que tu trouves un équilibre à petit.
· Il y a environ 8 ans ·hel
Une rosée légère ou des larmes ? Très beau poème que voilà
· Il y a environ 8 ans ·nyckie-alause
Bravo
· Il y a environ 8 ans ·Frédéric Cogno
J'aime la couleur de ce poème ;-)))
· Il y a environ 8 ans ·julia-rolin
:) tu espères bien, mais côté épreuves, je suis plus mitigée ! :)
· Il y a environ 8 ans ·carouille