Maison

carmen-p

Maison

une poussière de tendresse

s’est glissée sous ta paupière

tu pleures ! elle t’échappera

cette tristesse à qui tu as donné

corps

les pollens parfois sont allergènes

et les stigmates – trompes en nos cœurs -

gardent les blessures mi-closes

Oikô….. chacun est souverain dans sa demeure

Oikô….. que seul le vent libertin libère

Oikô….. sans frontière….. aux dimensions de l’Univers

glisse une larme jusqu’au lit du fleuve….. éternel

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