Mer de Chine
eleanor-gabriel
Dans un ciel de drap rose et de poudre d'or noir
La côte au flanc de suie déploie son désespoir
De ses larmes salées coule un filet d'espoir
Ruisseau blanc cheminant vers la marée du soir
Là sous la nuit de Chine au velours indécent
L'encre d'eau se dessine sous des flots dormants
La voilure se tend au-delà du levant
Quittant sans un adieu ces abords inquiétants
C'est ici bas que l’ange de mer solitaire
Bat des ailes en silence dans cette nuit amère
Contemplant les lucioles de mer attirées
Par quelque lampe à huile sur une vague échouée
Là l’onde immense bruit sous la page des flots
En miroir impoli qui reflète ses eaux
La mer bête rampante dans la nuit s'enfuit
Pour épier la côte puis se retire sans bruit.
Eleanor Gabriel
Très envoûtant....j ai aimée ce moment
· Il y a presque 12 ans ·mery
Superbe !
· Il y a presque 12 ans ·myos
Assis sur la grève, on contemple le paysage de cette mer prise par la nuit ! Je m'attarde car c'est beau et mélancolique, velours de nuit et drap blanc !
· Il y a environ 12 ans ·theoreme
Comme d'habitude c'est très beau
· Il y a environ 12 ans ·la-vie-en-rose
La nuit où la mer et le ciel se confondent avant de se séparer à marée basse. Un beau poème emprunt de mélancolie. Merci Eleanor...
· Il y a environ 12 ans ·nilo
tres beau
· Il y a environ 12 ans ·christinej
Tout y est et du coup on y est, on s'y croirait.
· Il y a environ 12 ans ·simon-rainner
la mer amère a du vague à l'âme et le coeur à marée basse, elle se tient les cotes pour ne pas rire de désespoir de voir son jupon ourlé de franges, fanges de deuil, irisées d'or noir issu des entrailles de la terre
· Il y a environ 12 ans ·franek