mort silencieuse

christinej

Le reflet des larmes se trouble

Quand le souffle cache la houle

Des images ondulées

Fait de papiers mâchés

Le cœur entend l’écho de son silence

Dans la gorge le doute se balance

Des mots en rondes facétieuses

Meurent aux lèvres silencieuses

Le sang s’échappe de ses vaisseaux de confort

Dans une chute libre et sans effort

Le froid danse ingénu au bout des doigts

Feu follet d’une vie qui part en éclat

La marionnette a coupé ses fils

Le corps désarticulé git, paisible

La douleur s’écoule lentement

Il ne reste que quelques battements

Sa peau est devenue porcelaine

Quand la mort y a posé ses chaines

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