mort silencieuse
christinej
Le reflet des larmes se trouble
Quand le souffle cache la houle
Des images ondulées
Fait de papiers mâchés
Le cœur entend l’écho de son silence
Dans la gorge le doute se balance
Des mots en rondes facétieuses
Meurent aux lèvres silencieuses
Le sang s’échappe de ses vaisseaux de confort
Dans une chute libre et sans effort
Le froid danse ingénu au bout des doigts
Feu follet d’une vie qui part en éclat
La marionnette a coupé ses fils
Le corps désarticulé git, paisible
La douleur s’écoule lentement
Il ne reste que quelques battements
Sa peau est devenue porcelaine
Quand la mort y a posé ses chaines
J'adore cette poésie d'où les mots tout en finesse, s'écoulent une belle mélancolie.
· Il y a plus de 11 ans ·Sonia Lescobert
très fort, Christine, tu habites vraiment ton écriture, bravo....
· Il y a plus de 11 ans ·bleuterre
j'aime beaucoup! merci!
· Il y a presque 12 ans ·Alinoë
froid et beau, le sang s'en écoule lentement sous les mots de ton art
· Il y a presque 12 ans ·eleanor-gabriel
Froid dans le dos.
· Il y a presque 12 ans ·lyselotte
Me rappelle un poème (moins fort et douloureux) que j'avais tenté d'écrire...
· Il y a presque 12 ans ·Mathieu Jaegert