Obscur

Patrick Gonzalez

C'est l'obscur silence,  le chaos silencieux. La nuit froide, glaciale et le jour qui s'estompe. La vie, la pauvre vie qui résiste, s'agrippe aux souvenirs heureux. C'est le fracas du temps, falaises de granit, le hurlement du vent aux rêves amnésiques. Plus d'avant,  que l'après  au bord du précipice, les toujours, les jamais,  les jours qui dévissent. Les secondes et les heures inscrits à la pénombre, les fantômes, les ombres s'effacent au passé. J'ai perdu le chemin, j'ai dû quitter la route, l'âme et le cœur serrés,  aux angoisses, aux doutes. j'ai prié, supplié des forces invisibles, d'oublier à jamais et de recommencer ..

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