Ode à la coke

stonemarten

Il y a cent ans que je t'ai aimée

Un siècle entier pour t'apprivoiser

Le temps n'est plus à tes côtés

Autant renoncer à ce que j'ai été.

 

J'ai le mal de toi, le mal de vivre,

Le spleen au cœur, l'âme déjà ivre,

La tête en friche, et toi qui triches

Je danse plus vite que la musique.

 

De tout ton être, je m'enivre,

Et tu me laisses à la dérive.

Noyée dans des rêves fragiles.

Je ne tiens plus qu'à un fil.

 

Je m'étouffe et je m'écœure 

Je ravale ma rancœur

Je sniffe ma peine et mes erreurs

Je pleure chacune de mes peurs.

 

J'ai rejoint les rangs de ton armée

Condamnée à m'esclavager 

Dans la prison blanche parfois dorée

Jusqu'à ce que les ténèbres viennent s'installer.

 

Je vomis mes entrailles, ce qu'il reste de qui j'étais

L'ombre de moi même, juste ce que tu as laissé.

Je m'éteins dans un souffle, je m'éteins esseulée.

N'éteins pas la lumière, maman viendra m'embrasser...

 

Signaler ce texte