Poème(3) de mon manuscrit "Je n'étais qu'une enfant" préfacé par Nazir Hamad
corinne-antorel
Poème (3) de Je n'étais qu'une enfant
Mon manuscrit "Je n'étais qu'une enfant " ainsi que la préface de Nazir Hamad sont désormais en vente sur leseditionsdunet . https://www.facebook.com/pages/Corinne-Antorel/574399582630605. Ce poème est une façon de rendre hommage (on est jamais mieux servi que par soi-même) à ces écrits qui durant des années ont servi d'exutoire à ma folie et mon désir de mort, mais qui m'ont également permis de découvrir ce site de coeur ainsi que de côtoyer les textes et les personnes formidables que vous êtes !
Ce poème fait bizarrement écho à l'actualité des hautes sphères, lourdement chargée en matière de mœurs….
« Il » a jeté son dévolu sur moi
Même s'il sort du pire de mes cauchemars, même s'il ne doit rien au hasard
Même s'il est le fruit de mon imagination, j'ai néanmoins souvent l'impression
Que ça n'a rien d'une hallucination et encore moins d'une illusion
Je ne peux m'empêcher de trembler
Car j'ai à faire à un cinglé
« Il » est victime de ses pulsions,
« Il » a fait de moi son seul horizon
Je suis devenue son obsession
Sa soif de possession
N'a d'égal que sa détermination
« Il » n'a même pas conscience de sa folie
« Il » a décidé que je serais à lui
« Il » croit que tout est permis
Qu'il suffit d'en avoir envie
« Il » a fait de moi sa proie
« Il » s'est octroyé tous les droits
Et rien ni personne ne l'arrêtera
« Il » a décidé de m'avoir
Et il ne veut rien savoir
S'est donné tous les pouvoirs
Peu importe la façon
« Il » a perdu la raison
Peu importe la manière
Je serais sa prisonnière
« Il » veut faire de moi sa chose
M'enfermer dans un écrin rose
Me mettre sur un piédestal
Me vénérer telle une vestale
Me soumettre à ses désirs
M'entrainer dans ses délires
Me faire vivre le pire jusqu'à en vomir
« Il » ne cesse de me harceler
J'ai beau fuir, j'ai beau courir
J'ai beau me cacher, me terrer
Je voudrais qu'il me laisse en paix
Qu'il sorte enfin de ma tête
Et qu'il arrête
De me traquer comme une bête
Si jamais le destin un jour
Sert ses funestes desseins
Qu'il arrive enfin à ses fins
Qu'il me piège dans la pénombre
Ou bien dans un coin sombre
S'il pose ses mains sur moi
Ne serait-ce qu'une fois
S'il lui venait à l'idée
D'essayer de me posséder.
Je sais que je n'y survivrai pas
Mais cette fois je me le jure,
« Il » ne m'aura pas…..
terriblement poignant.
· Il y a environ 12 ans ·simon-rainner
je l'ai lu à sa sorti sans commentaire et mis de coté pour le reprendre sans la terrible émotion de la première lecture, la tête refroidie, je peux dire, accablant la honte de l'humain inhumain transpire dans ce poème chaque mot sue la peur , chaque phrase est une accusation de souffrance, voilà ce que j'en pense
· Il y a environ 12 ans ·franek
Tes mots hurlent si fort, que nous ne pouvons qu'entendre ta détresse, courage Corinne, un jour, tu deviendras forte et nous sommes là pour te soutenir.
· Il y a presque 13 ans ·Yvette Dujardin
froid dans le dos !
· Il y a environ 13 ans ·helecrit
une expérience qu'il est important de partager, merci ... Le vieux Coyote
· Il y a environ 13 ans ·Pawel Reklewski
pas d'autre mot ...
· Il y a environ 13 ans ·Philippe Girodier