Pour nous deux

dreamcatcher

Photographie trouvée via Buzzfil

Pour tous les moments qu'on a vécu, les jours où j'en pouvais plus, les larmes de joies quand on se retrouvait, après un mois sans s'être vu. Pour tous ces moments merveilleux, ceux bruyants, ceux silencieux. Pour ces fous rires et ces pleurs, ces moments de joie, de bonheur. Pour ces engueulades et réconciliations, pour ces sentiments forts, d'admiration. Pour cette fierté face à la réussite de l'autre, pour ces encouragements, sans se soucier des autres. Pour ce monde qu'on s'est construit, à deux et pour la vie. Parce que je suis heureuse, que tu l'es aussi, dans ce monde qu'on aime, notre paradis. Pour toutes ces choses, pour ces belles journées passées, pour celles qui nous attendent, pour simplement vivre ensemble, pour profiter de la vie. Profiter de l'amour, profiter de nous deux.

16 Avril 2014

" Mais, rappelle-toi...

Tu n'osais pas m'approcher, tu n'osais pas vraiment me regarder dans les yeux. Et moi j'hésitais, c'est vrai, à te dire tout ce que je ressentais. C'est extrêmement difficile d'avouer à quelqu'un, à quel point on est fou de lui, que quand il nous regarde on fond littéralement, que les papillons hante notre petit ventre tout noué d'angoisse qu'on se fasse repousser. Et quand ma main s'est posée sur la tienne, ce samedi 16 avril 2011, quand nos cœurs battaient la chamade sur la rambarde de la MJC, c'est exactement à ce moment-là que j'ai su ce que c'était d'aimer, et la chance que ce soit réciproque. Sans un mot, dans notre petite ville, on s'est baladé, on a voyagé. D'un coup, le ciel était magnifiquement bleu, les fleurs semblaient rayonner, la ville qu'on connaissait si banale devenait à chaque pas de plus tellement plus belle. Quand on a fini par se quitter, on ne savait pas très bien comment faire. Fallait-il s'embrasser? Bien évidemment, mais comment? Alors on s'est regardés comme deux gamins terrorisés et en même temps tellement heureux, on se touchaient tendrement mais avec tellement d'hésitation. Puis l'on s'est embrassé, comme ça, comme si tout était simple. Et, bizarrement, ça l'était. J'avoue que j'étais terriblement angoissée, face à ces yeux bleus qui m'hypnotisaient. Mais c'était l'un des plus beaux moments de ma vie. Puis se sont enchaînés d'autres moments tous plus beaux les uns que les autres. Tu m'as fait vivre, comme jamais auparavant. J'ai oublié tous mes petits soucis d'adolescente et j'ai appris à aimer, à donner, à partager. J'ai appris à faire découvrir à quelqu'un d'autre mon univers, et j'ai aimé ça. J'ai appris à aimer ça. J'ai aussi adoré découvrir le tien. M'immiscer dans une autre vie qui valait beaucoup pour moi. J'ai appris à appeler quelqu'un par des surnoms mignons, à en oublier son prénom. J'ai appris à caresser sa joue pour dire tout un tas de choses. A tout dire sans lui parler. Un geste, une tendre caresse, un baiser. Un roman ne pouvait pas tout exprimer. J'ai appris à décoder, cette façon d'être, ces façons de faire. J'y ai vu tout ce que j'aimais. Tu m'as appris tellement, tu m'as donné tellement. Et ça fait maintenant trois ans que nos deux mondes se rejoignent et s'entremêlent sans cesse, et c'est un pur bonheur. Je n'aurais jamais imaginé que le premier garçon qui m'ait embrassé soit encore celui d'aujourd'hui. Trois ans, c'est énormément. On a vu la Bretagne, l'Ardèche, le Jura les petits coins paumés de la Drome, et toute la campagne française. On a vu Paris, deux fois. Et j'aimerais tellement partir encore avec toi. J'aimerais faire ma vie avec toi. Construire un petit monde à nous deux. Un joli petit appartement, une petite vie aménagée entre tes guitares, tes posters et mes petites affaires. Tu t'imagines? On aurait la clé de «chez nous», on inviterait des copains boire un verre le jeudi soir, on pourrait sortir sans que nos parents nous prennent la tête, on aurait la vaisselle à faire, et on s'efforcerait de ne pas manger que des pâtes tous les jours. Je te ferais des salades, à tout ce que tu voudras, et on fera des gâteaux au chocolat, nutella, tous les trucs gras qui puissent exister. On ira voir nos parents avec nos fringues sales et après nos lessives, on repartira dans notre petit coin de paradis. T'y crois toi? Un lit à nous deux. Ce serait tellement bien. Et là, j'ai un peu trop pensé au passé et à l'avenir mais pas vraiment au présent. Aujourd'hui... Ces temps-ci. Maintenant. Lorsque je me retrouve dans tes bras, lorsqu'on se rejoint dans mon lit, lorsqu'on comate devant la télévision, lorsque je me promène avec toi dans les rues de Lille. Tous ces petits moments, que j'apprécie de plus en plus, apparaissent ou disparaissent selon mon humeur et j'y pense comme je les oublie parfois, mais j'adore ça. J'adore me rappeler du moment où on a eu un fou rire quand tu es venu dîner chez moi. C'était pour une connerie, c'est toujours pour une connerie. Mais ça fait tellement du bien. Et j'ai envie que tous ces petits moments ne cessent jamais, et recommencent chaque jour qui arrive. Je veux que ta peau n'arrête pas de se frotter contre la mienne, que tu continues à me faire ces massages que tu n'aimes pas, que mes lèvres se posent sur les tiennes chaque fois qu'on se verra, et ceci pour le restant de nos jours ensemble. Je l'ai déjà dit, mais j'ai sincérement l'impression que plus l'on passe du temps ensemble, plus tout va bien entre nous. Plus ça va durer. Plus on forme le plus beau couple de tous mes amis. Tu ne trouves pas? Je n'oublierais pas tout ce qui a pu se passer, nos disputes, nos cris, nos larmes. Mais je n'oublierais surtout pas nos retrouvailles, nos réconciliations, et tous ces moments où on gueulait à quel point on s'aimait. Je trouvais que ces fois-là étaient les plus sincères finalement. Parce qu'on avait chacun peur de se perdre. Et aujourd'hui, j'avoue que j'ai toujours un peu peur de te perdre. Alors petit à petit, j'essaye de devenir la meilleure petite amie du monde. Celle qui est là quoi qu'il arrive, celle qui te laisse tranquille quand tu en as besoin, qui t'encourage dans tes projets et te soutient quand ça ne va pas bien. Celle qui te fait rêver, qui t'embrasse langoureusement, qui peut t'emmener au septième ciel. Celle qui sait quand ça va pas, et qui en profite quand ça va. Celle avec qui tu partirais au bout du monde, celle que tu voudrais présenter à ton futur public de rock star. Celle pour qui tu te battrais. Je deviendrais la seule, la meilleure, celle avec qui tu resteras jusqu'à ton dernier souffle. "

Signaler ce texte