Quand le matin s'écrit - acte 1
ysabelle
Gratter pour s’abandonner parce qu’il faut bien commencer par quelque chose.
Laisser sa main glisser pour atteindre quelque chose
Laisser ses pensées s’évader pour capter autre chose.
Je cherche, j’attends, je relève la tête. De temps en temps regarde au coin.
Ta silhouette passerait, me dépasserait et ta marche, démarche m’essoufflerait.
Femme qui ne désire point, ne pleure point.
Mes yeux se poseraient alors à nouveau sur la feuille et ce sont mes mots qui ressentiraient pour moi. Ils détiendraient le pouvoir des sourires et des pleurs, des soupirs et des peurs. Ce que mon cœur ne pourrait pas, mes phrases le transmettraient pour moi.
Puissent-elles être ce que mon corps oublie.
Puisse le souvenir rester suffisamment vivace pour que ma plume en laisse une trace.
Je pensais que c’était toi qui dessinait mon corps mais, au final, c’est plutôt lui qui t’écrit.
Joli lecture!
· Il y a presque 13 ans ·jb0
Rien à dire, c'est magnifique !
· Il y a presque 13 ans ·helecrit
quand l'encre crisse, les mots glissent...à fleur de peau.
· Il y a presque 13 ans ·sally-helliot
Beaux mots d'un coeur de femme ! La dernière phrase est sublime !
· Il y a presque 13 ans ·Edwige Devillebichot
la plume qui gratte le papier pour raconter une déception...le sage? Coyote...
· Il y a presque 13 ans ·Pawel Reklewski