Requiem pour un looser magnifique

       Mécanique céleste ! Perpétuelle et précise !

       Insulte à nos errances ! Nos désorientations !

       En retard sur la décadence,

       Dans un silence parcourut de signifiants en substance,

       De rêves sacrifiés sur l’autel de la médiocrité,

       D’une posture pour exister , d’un mensonge institué , 

       Niant mon reflet, niant mon ombre,

       Affranchis du temps, il m’a rattrapé,

       Moi le bousier sans tache dans mes outrances affable,

       Inculpé d’allégeance, je suis la honte de l’univers,

       Un regard, mille facettes ,

       Les marchands marchent sur la tête,

       Insulte à la misère, insulte a la souffrance,

       Pouvoir hurler sa joie, mais souffrir en silence,

       Apeuré en espèce par cette longue et brûlante nuit,

       Ma conscience est en état critique,

       Ma bêtise en totale expansion, 

       Mon appart est nickel,

       Jungle topographique,

       Texto erroné, l’esprit se meure,

        Pendant que tout le monde se marre,

       Travail disparaissant devant les esclaves consentants ,

        L’humanité s’obscurcit,

        Tandis que la misère ne verra jamais l’aube d’un jour nouveau,

        Oui, tu peux maintenant pleurer petit prince,

        Laisser aller tes larmes, nul besoin d’une bonne raison,

        Le futur dans la paume de ta main,

        La lucidité comme seul handicap,

        Obscénités cathodiques et buzs en girafes,

        Sélection surnaturelle ! fleurs éclosent ! terrestre extra !

        Petit homme, pessimiste magnifique,

        Donnes nous des millions d’années,

        D’espérances et d’ennuis,

        Car tu détiens le sel de la vie,

        Quantité négligeable sans quoi,

         L’existence perd toute saveurs…