Rivière.

Des effilochées d'algues aux mouvances d'écharpes
Ondoient dans le courant en chevelure diaprée.
L'eau pailletée d'étoiles sinue sous les cyprès,
Les roseaux érigés au vent prêtent leurs harpes.

Dans les sequins tremblés des bouleaux frémissants, 
Des frous-frous devinés doux comme des soupirs
Palpitent à l'unisson des ailes de saphir
Des demoiselles piochant dans les plis du courant.

Et sous les nymphéas où veillent les crapauds
Tourmalines figées serties dans le courant, 
Les carpes argentées ondulent lentement
Gobant les alevins avec ou sans chapeau.

Proposition de vegas que je trouve parfaite; 

Et sous les nymphéas où veillent les crapauds
Tourmalines figées serties dans le courant, 
Les carpes argentées ondulent lentement

"Gobant les alevins avec de grands clapots"

Merci vegas. 

Proposition de Nyckie que je trouve parfaite aussi.

Et sous les nymphéas où veillent les reinettes
Tourmalines figées serties dans le courant, 
Les carpes argentées ondulent lentement
Gobant quelques têtards ou alevins d'ablette.

Merci Nyckie

Pardon pour la rime finale. 
J'avais mis en scène les grenouilles en place des crapauds mais les rimes que ce mot induisait, -quand j'ai demandé à mon fils de m'en citer- m'ont paru assez peu appropriées à la poésie du début. 
 Donc....après mûre réflexion, je mets cette rime fantaisiste qui ouvre l'écluse à bien des quolibets mais qui a pour mérite de ne pas mettre en scène (si je puis me permettre) certaines parties de l'anatomie masculine que ma pudeur se refuse à évoquer. 
Vous me connaissez, c'est pas mon genre de plonger dans ces sujets divergents

.Je tiens à préciser que je suis ouverte ( rêvez pas les gars) donc je suis ouverte à toutes propositions (rêvez pas je vous dis) susceptibles de conclure ce poème plus joliment. 
Fin...

Et ici...Les écrits de Lyselotte. 

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