Sang
Patrick Gonzalez
A quelques heures d'ici, le ciel se déchire,
de fer, de feu, d' acier, à la chair livide,
au nom d'un dieu complice qui excuse le pire,
le monstre se repait au sang des carotides.
Écrite à l'imparfait, quand la vie se retire,
comment laver l'outrage, sans cesser d'être sage,
même le diable sait, mais ne veut pas le dire,
lui seul se complait à l'odeur du carnage.
A l'humain de choisir, quand la raison s'enlise,
les dieux ont renoncé déjà fait leurs valises,
abandonné la terre, cessé d'être géants.
Du fond de son exil, c'est à l'homme d'être grand.
Croire en l'homme, malgré tout...
· Il y a environ 9 ans ·Isabelle Lambin
;-)
· Il y a environ 9 ans ·Patrick Gonzalez
Comme tu le dis si bien les dieux ont renoncé et fait leurs valises ...
· Il y a environ 9 ans ·Joelle Teillet
Merci Joëlle ;-)
· Il y a environ 9 ans ·Patrick Gonzalez
Il faut des poètes pour croire encore aux hommes, il se termine par de l'espoir ton poème, c'est beau :-))
· Il y a environ 9 ans ·julia-rolin
c'est sympa ce que tu dis,, merci !
· Il y a environ 9 ans ·Patrick Gonzalez
Un texte fort sur une guerre qui ne dit pas son nom, à quelles lieues d'ici... millier de martyrs qui fuient la fureur et le bruit, et se noient sous nos yeux, les dieux détournent les yeux...peut-on encore croire à l'humanité envers et contre toute cette bestialité ?
· Il y a environ 9 ans ·Maud Garnier
merci Maud ;-)
· Il y a environ 9 ans ·Patrick Gonzalez
chouette texte oui c'est aux hommes de se mettre debout !!!
· Il y a environ 9 ans ·Marie Guzman
merci !
· Il y a environ 9 ans ·Patrick Gonzalez