Sauvageonne

Louve

Je vais par tes chemins caressés de lumière ...


Qu'il est bon de croiser dans le jour qui frissonne

L'amitié d'un sourire, pour moi, la sauvageonne

Je ne veux rien de plus, je fuis les grands débats

Les trop grandes approches qui entravent mes pas


Rien ne doit arrêter ma course vers le soleil

De tous ces petits riens, qui toujours, m'émerveillent

O, ma douce nature, jamais je ne me lasse

De tes verts attributs, ou de tes eaux de glace


Et puis, je me ressource dans tes jolis dimanches

Ton air si léger, qui fleure bon les vacances

Et tes pluies estivales, parfois, me revigorent

Donnant à mon envie, un bien nouvel essor


Parfois mon pas se fige, quand il croise la patte

D'un autre indépendant, qui, à son tour me mate

Un écureuil feu !    Et je reste de marbre

Pour ne pas effrayer cette trop vive flamme


Je vais par tes chemins caressés de lumière

Sans nul autre bagage, que mon imaginaire

Tu es ma douce amie, ma tendre religion

Et tu donnes à ces heures, un trop plein d'émotions


Et quand l'heure sonnera, tu seras encore là

A l'ombre des cyprès, pour m'étreindre à pleins bras

Et tes grands chênes fiers escorteront, à jamais

L'ombre d'une sauvageonne, au cœur de tes forêts ...


L'ombre d'une sauvageonne, qui, tu le sais, t'aimait.

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