Souffle au Coeur

austyn

Le vent soufflant un cœur dans les rues endormies

Le cogne en offrande sur le sol pavé

Quelle pudeur à t-il à tout dégringoler

A nu, loin de la cible traverse tout Paris

Il sait qu’à ces heures là, elle s’endort sereine

Que ses tissus de soie lui tombent à la ceinture

Dessous un  ventre chaud, près d’un breuvage pur

Je veux mon herbe sage aux couleurs ébène

Il faut que le souffle gagne

Si la chaleur inonde, le souffle s’affaibli

Et j’envie qu’elle m’attend sous des orages durs

Ne jamais l’atteindre serai ma sépulture

Reprends du sang, du coffre, ne me laisses pas pourrir ici

Pour gagner le berceau, dit-moi  quel aéroport

Je suis plus que fourmi dans un monde anormal

Les comptoirs de Paris m’on rendu animal

Je me jetterai d’ici, je me jetterai des sors

Il faut que le souffle gagne

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