Talk

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Talk.


Ce que je demande, c’est un peu de patience enroulée dans une ferveur d’éloquence attendant que le temps trépasse et que les ombres chinoises baisent mes pieds plats.

Que sur ses fesses rondes mes lèvres se déposent avec délicatesse, que leurs mensonges s’évaporent. Que mon temps devienne son sang et que ses battements s’accordent aux coups de douleurs trop souvent donné dans un mur fait de turpitude. Ses faiblesses et sa pitiés soient les miennes.



Il y a une valse de marbres dessinée sur le mur de ma chambre, devant l’autel où je pris, la pupille dilatée.

Que faire quand Dieu, devient nous.

Suffoquer de devenir athéiste, de voir le monde perdre de sa gravité et voir que, au moins, nos larmes ont une vie dans les cieux. Cela n’a pas grand intérêt si ce n’est se demander ce que sont devenues nos prières trop souvent exprimées sans pudeur.

Je ne me lamante pas car je n'oubli pas que je suis un être fait de souvenir, plus que de croyance.


Je me rappelle d’une gestuelle devant une fenêtre qui n’avait rien d’édénique, cette gestuelle était signée d’un poignet pale et neurasthénique qui dessinait dans les airs des émotions, sans équivoque, jamais adressées à la personne en face d’elle.

D’une courbe noir, blanchie par une imagination perplexe au corps réellement nu : L’imagination Prévôt souvent pour l’adolescent charmé par les courbes d’une femme.

Je me souviens de cette accoutumance de ses gestes qui se consumaient au rythme des joies, des rires blancs et jaunes.

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