TERMINATOR

Hervé Lénervé

Si vous n’avez pas vu ce film, je parle du premier, celui de 1984 (rien à voir avec le « 84 » de George Orwell). Si vous n’avez pas vu le film, pas grave, je vais vous le raconter.

D'abord, il y a deux pingouins à poil qui tombent du ciel, mais en fait ils viennent du futur, 2020, putain, on y est bientôt, ça fait froid dans le dos. Il faut que j'écrive vite avant notre destruction nucléaire.

Un des pingouins est un gros costaud, c'est le Terminator, l'autre est tout fluet, mais sexy quand même. La machine est venue pour tuer Sarah Connor, l'humain tout maigrichon pour la sauver. Car d'elle, dépend la survie de l'avenir de l'être humain dans le futur, notre présent à présent. Ça ne s'invente pas ça, Sarah, ben si et ça a même fait un carton.

Le chétif pique un pantalon à un clodo pour couvrir ses parties génitales, mais une bagnole de flics arrive.

Le clodo dit « il m'a piqué mon froc ! »

Plus tard, un fic dira : « il m'a piqué mon flingue ! »

Mais personne ne dira : « il m'a piqué ma femme ! » Alors, que c'est, quand même, le truc qui se pique le plus communément.

Le balaise, lui, il pique des fringues à des loubards rigolant bien, qui rigoleront pas les derniers. Après c'est une poursuite incessante entre les forces de l'Homme contre les forces de l'Electro-ménager. La force du Bien contre celle du Mal aux pieds, ça me rappelle une autre histoire encore plus ancienne, celle-ci, mais passons, le temps presse avant notre extermination finale.

Le Terminator en tant que machine a peu de sentiments, vous pouvez agiter, devant son nez, une créature de rêve aux écrous tout chromés, il s'en fout, pour lui, ne compte que la mission pour laquelle il a été programmé. Eh, c'est une cafetière, aussi, pas un jeune premier romantique, aussi, encore !

Dans les répliques célèbres du film, notons celle-ci : quand Sarah Connor est interrogé au cartier général de la police. Le Terminator se pointe gentiment à l'accueil et demande poliment à la voir. Un flic tatillon penché sur sa bureaucratie, lui répond. « Impossible ! »

La machine ataraxique lui lance : « Ça dépend, ça dépasse. » Nan ! Au temps pour moi, j'ai mélangé les péloches. Lui répond : « I'll come be back. » Car il est made in USA et revient en garant sa bagnole sur le flic, car il n'y avait plus de place dehors.

A la fin, le Bien triomphe contre le Mal. En retirant les piles de la bécane.

En résumé, c'est un film psycho-philosophique qui démontre que la Machine est plus évoluée que l'être humain, car elle n'a pas d'égo.

Pour la petite histoire, notre Bébèl dans la bergerie  avait été pressenti pour jouer le Terminator, mais son nom n'avait pas assez de consonnes pour l'affiche.

***  

La prochaine chronique cinématographique sera consacrée à « Rambo contre le reste de L'Univers » un autre blockbuster qui a déchiré grave.

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