Une vie aux États-Unis.

Alain Le Clerc

                 J'approchai du public avec un sourire de prédateur. Tous mes sens étaient exacerbés. Je m'étais fagoté d'une cape noire et je m'étais maquillé pour décupler l'effet de mes yeux verts sur la foule captive.  J'étais sur le point d'entrer en scène.

                J'adorais ma vie même si j'avais parfois l'impression d'avoir vendu mon âme au diable...

                -              Voici Hypnos, le Grand Mystificateur !

Applaudissements nourris. J'entrai sur scène côté jardin. J'avais déjà soumis plusieurs victimes consentantes à mes pouvoirs de suggestions hypnotiques. Un garçon d'à peine neuf ans était perché sur la petite chaise en bois au centre de l'auditorium. Ses jambes allaient nerveusement de l'avant vers l'arrière sans toucher le sol. Je jetai un regard en coulisse. Mon équipe choisissait les candidats volontaires les plus suggestibles avant le spectacle, selon mes indications. Rarement un chérubin !  Je haussai les épaules. The show must go on !  

-              Quel est ton nom, mon garçon ?

-              Nathan

-              Nathan, tes paupières sont lourdes, tu dors !  

Il contenta de se ronger les ongles.

-              Nathan ?

-              Oui ?

-              Je veux que tu dormes. Tes paupières sont lourdes et ...

La tête du jeune garçon tomba immédiatement sur sa poitrine. Le public éclata de rire. Nathan était finalement un très bon sujet.

-              Alors mes amis, dis-je en m'adressant au public, qu'est-ce qu'on fait de Nathan ? La poule?  Une danse endiablée ?

J'aimais faire choisir le public, c'était toujours original.   En prime, je m'évitais toute forme d'imputabilité en cas de fiasco.

-              Le bébé ! répondit une voix féminine en avant-scène.

Je haussai les épaules

Je tentai de voir en vain qui du devant de la scène semblait si enthousiaste à participer au spectacle. J'aperçus une silhouette immobile. Une femme au pied de la scène. Je ne distinguais pas son visage à travers l'éclairage qui me séparait du public. 

-              Nathan, tu retournes en arrière, tu n'as que six mois ...

Le jeune garçon se redressa et commença à s'agiter.

-              Je crois qu'il va tirer. Dit-il, d'une voix aiguë.

Je restai bouche bée.

Nathan posa un regard vide sur moi.

-              Il a un fusil. Il est dangereux.

Je regardai dans la salle, persuadé que j'étais victime d'un coup monté.

-              Nathan au compte de trois tu te réveilleras ...

Le jeune garçon se croisa les bras. La foule sembla apprécier.

-              Non, je n'ai pas fini ! Dit-il de sa petite voix.

Je commençais à m'inquiéter. Le garçon réagissait de façon chaotique. Je tentai de jouer le jeu pour récupérer le contrôle de la situation.

-              Nathan, tu dis qu'il a un fusil ?  

Nathan hocha la tête.

-              Qui a un fusil ?

-              ... Stephen

-              Qui est Stephen ?

-              Mon père aux états unis...

Malgré la transe hypnotique, Nathan  me fixait avec ses yeux à demi clos .

-              Ton père vit aux États-Unis, Nathan ?

Nathan soupira.

-              Mon papa d'aujourd'hui est  ici, mais mon papa d'avant vit aux États-Unis et il a un fusil.

 Charmant. Une belle histoire de famille dysfonctionnelle.

-              Pourquoi Stephen a-t-il un fusil ?

-              Je ne sais pas.

Il sembla plus calme.  J'essuyai la sueur qui commençait à faire couler le maquillage autour de mes yeux et dis :

-              Nathan à trois tu te réveilleras, un, deux ...

-              NON !!  

Nathan lutta encore contre mes suggestions. Je mis ma main sur sa tête.

-              RÉVEILLE-TOI  IMMÉDIATEMENT Nathan !!

Le garçon s'agita comme un pantin désarticulé. Puis, il se calma d'un coup. La foule était silencieuse. Les yeux de Nathan s'ouvrirent finalement. Il regardait la scène et le public avec surprise.

-              Je ne suis plus à la maison ?

Applaudissement et rire du public.

-              Oui Nathan, tout va bien..  

-              Je me souviens maintenant. Oh mon dieu !  Il .. Il..

La foule sembla retenir son souffle.

-              Tu parles de ton papa aux États-Unis Nathan ?

-              Oui ..Il, il se sent coupable de ma mort...

-              Oooh..  S'exclamèrent plusieurs spectateurs.

 Le numéro avait été un véritable triomphe. J'avais pourtant l'impression inconfortable d'avoir profité des troubles émotifs d'un jeune innocent. De grosses larmes coulèrent de ses joues. Je tentai maladroitement de le rassurer.  Une femme monta sur scène et le consola.

 

***

 

                Après le spectacle, un petit groupe de groupies vint à l'arrière pour faire signer des affiches, des photos et des programmes. Certains d'entre eux me suivaient de spectacle en spectacle.

-              T'étais génial ce soir !

-              Ouais ! T'étais super ! Le gosse, il nous a foutu la trouille ! dit une autre.

Je gonflai le torse et soupirai comme si tous ces roucoulements me laissaient indifférent. Je signai les affiches, serrai des mains et souriais pour les photos et les ''selfies''. Puis j'aperçus Nathan. Il s'approcha lentement. Il détonnait par son calme dans cette foule bruyante. Il attendait son tour, comme un bon élève. Une femme dans la trentaine me sourit. Elle avait le même sourire artificiel que moi.

-              Je suis Diane, la mère de Nathan.

Le jeune garçon leva les yeux vers moi. J'y lus un mélange de supplication et de peur. La mère du jeune garçon ne perdit pas de temps.

-              Nathan fait des cauchemars depuis des mois. Il s'isole. Elle baissa la tête. Nous avons tout tenté : les docteurs, les médecines naturelles, les psys, les voyants...  Puis j'ai vu l'annonce de votre spectacle. J'ai cru que ..

Pas de signatures. Pas de gloussements. C'était différent.

-              Vous avez cru que ... ? ? Tentai-je

-              Ce que Nathan a dit sur scène. Ce qu'il a ''vu''. Elle me fixa. Quelque chose s'est produit ce soir...  J'ai cru que vous pourriez nous aider.

-              Je ne fais pas de thérapies Diane, je suis un Artiste de scène.

-              J'ai fait mes recherches. Vous étiez thérapeute pendant dix ans.  Avant..Ceci. Dit-elle en pointant l'affiche du spectacle me montrant avec une cape ridicule et des yeux exorbités.

J'affichai un air faussement  vexé, mais au fond, j'étais intrigué.

-              Je ne fais plus d'hypnothérapies et si j'en faisais, elles seraient couteuses. Dis-je en tentant de la décourager.  

-              Dite votre prix. Je m'en fous. Je veux retrouver mon garçon. Comme il était ...avant.

Nathan me fixa. La tristesse sembla se changer en une petite lueur d'espoir. Peut-être que je projetais sur lui mon propre désir de rédemption. Et pour dire vrai, ma situation financière ne me permettait pas encore de refuser un chèque en blanc ...

-              Demain soir après 18h.  Votre adresse ?

La femme griffonna sur un bout de papier.

-              Merci ! Merci ! Diane s'agrippait à ma main comme à une bouée.

Je commençai presque à le regretter.

 

***

                Mercredi soir. Je montrai  le papier griffonné au chauffeur de taxi. La voiture me déposa devant une maison de taille moyenne, décorée sobrement. La mère de Nathan était déjà à la fenêtre. Je me dirigeai vers la porte d'entrée qui s'ouvrit à mon arrivée. Je franchis le seuil. Diane m'accueillit et nous nous sommes dirigés vers Nathan.

-              Je vais tenter ce que certains appellent une régression. Il s'agit de plonger Nathan dans une transe hypnotique et de reculer dans ses souvenirs jusqu'au trauma qui aurait pu causer cette dissociation.

Diane ne réagit pas.

-              Certains ''experts'' prétendraient que Nathan a des ressacs émotifs d'une vie antérieure.  La médecine n'a pas de preuve quantifiable à ce sujet et beaucoup de mes ex-confrères parlent plutôt de dissociations ou de souvenirs empruntés . Par exemple, si Nathan a lu ou vu un reportage sur un certain Stephen aux États Unis, il a pu enregistrer ce souvenir et le faire sien.

Diane haussa les épaules.

-              Je m'en fous, je veux juste retrouver mon garçon.

Je souris.  Nous commençâmes la session d'hypnose en épargnant les conversations inutiles. Nathan plongea vite dans un état second.

-              Nathan, tu te souviens de Stephen ?

Le jeune garçon grimaça.

-              Oui .. Il est triste. Très triste.  

Diane était assise près de son fils et l'observait en silence.

-              Nathan, dis-moi qu'elle est le nom complet de Stephen.

-              Stephen Jones.

-              Il habite aux États-Unis ?

-              Oui

-              Dans quelle ville ?

-              Je ne sais pas. Celle avec la maison au toit rouge.

-              Tu peux me décrire la maison au toit rouge ?

Il fronça les sourcils.

-              Je ne sais pas. Il y a drapeau américain sur un mat rouillé.  

-              Bien, dis-je sans trop comprendre.

-              Nathan, je vais te poser une question. Tu es en sécurité et rien ne pourra te troubler.

Il serra légèrement les poings.

-              Tu m'as dit que Monsieur Jones était triste à cause de ta mort.

Le jeune garçon se crispa.

-              Respire. Tu es en sécurité.

Nathan sembla se détendre. Je regardai Diane qui me fit signe de continuer.

-              Que s'est-il passé avec monsieur Jones ?

Le garçon se mit immédiatement à pleurer.

-              Du sang, il y a du sang partout. Il est là. Il est trop tard.

-              Tout va bien Nathan. Qu'est-ce qu'il fait?

-              Il tient le fusil. Il est en colère.

Diane sursauta. Je tentai une nouvelle approche.

-              Calme-toi. Tu es en sécurité.

Le jeune garçon respira plus lentement.

-              Quel est ton nom ?  

-              Samuel Jones. Je suis mort à l'été 2002.

Nathan expira bruyamment et se réveilla. Diane le serra dans ses bras. J'étais confus. J'avais l'impression de donner de faux espoirs à la mère de ce jeune garçon tourmenté. Par curiosité, je sortis mon iphone de son étui et amorçai une recherche sur Google.

Samuel Jones = 12 200 résultats.

J'améliorai ma recherche:

Samuel Jones, mort, fusil,2002,  Stephen Jones = 839 résultats.

Je retins mon souffle. En pixel noir et blanc, au centre de mon petit écran, je lus =

                Samuel Jones, retrouvé mort dans la chambre des maitres

                de la résidence familiale de Kennesaw en Georgie. Le garçon a été tué d'une

                balle à la tête. Les policiers auraient été appelés par des voisins inquiets.

                La police a expliqué en conférence de presse que Stephen Jones, le père de l'adolescent

                a été retrouvé avec une arme de calibre .22 à la main....

Je laissai Diane réconforter son garçon. Ce genre de débordement affectif me rendait toujours mal à l'aise. Je cliquai sur la photo de presse. Plusieurs voitures de police avec les gyrophares brillant dans la pénombre. Un ruban jaune bloquait l'accès à l'entrée principale d'une vielle maison. Sur le sol, une couverture blanche recouvrait un corps inerte.

-              Je crois que j'ai trouvé. Murmurai-je.

-              Quoi ? demanda Diane.

-              Regardez.

Je lui montrai la photo. Elle fixa l'écran.

-              Comment est-ce possible ? demanda-t-elle.

-              Votre fils a peut-être assimilé les images d'un reportage télévisé. Il a pu être choqué par les images du drame et tenté d'occulter les images sanglantes reliées au garage ...

Nathan commença à s'agiter.

-              Il n'y a pas de temps à perdre ! gémit-il.

-              Qu'est-ce qui se passe  ? demanda Diane.

-              Stephen Jones. Il a un fusil. Il va s'en servir ... encore.

***

                Diane suggéra d'aller directement en Georgie pour  investiguer. Nathan était agité. Quelque chose le hantait.

-              Il faut l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Répétait-il.

***

                Nous roulions depuis presque deux heures. Diane lisait à voix haute les détails de notre destination.

-              Kennesaw est une ville de Géorgie, aux États-Unis. Population 34000 habitants. Particularité ...

Elle s'arrêta. Elle se tourna vers Nathan.

-              Particularité ? m'impatientai-je

-              En 1982, le conseil municipal de Kennesaw a pris à l'unanimité un arrêté imposant aux habitants de posséder au moins une arme à feu et des munitions dans le but d' assurer la sécurité et le bien-être général de la ville .

-              Qu'est-ce que ça veut dire ? demanda Nathan.

-              Que dans cette ville américaine, le port d'arme est obligatoire. Répondis-je.

Ma curiosité c'est vite changé en appréhension. Nous sommes arrivés à Kennesaw vers 18h30. J'avais le dos en compote. La maison devant nous était dans un état pitoyable. Nathan resta derrière sa mère.. Une pancarte For Sale était plantée de travers sur la pelouse mal entretenue, devant la porte d'entrée principale. Je chassais les mouches qui me tournaient autour de la tête quand Nathan s'approcha de moi.

-              Alors ?  Tentai-je.

-              Ce n'est pas ça. La maison de mon souvenir n'était pas de cette couleur.

Il pointa la couverture.

-              Le toit. Il n'est pas rouge. Ce n'est pas ça..

Diane s'avança.

-              Pourtant tout concorde avec l'article de presse.

J'ouvris la petite porte de la clôture et m'avançai vers la porte principale.

-              Where do you think you're going ?

La voix venait du côté gauche. Une femme dans la soixantaine s'approcha. Elle portait un ceinturon avec un colt.

-              Bonjour ! lui répondis-je dans un anglais approximatif. Nous sommes ici pour voir Mr Jones.

-              Qui êtes-vous ? Un journaliste ?

-              Non, euh.. C'est un peu compliqué.

-              Vous êtes  madame Lovitz ? Dis Nathan dans un anglais parfait.

-              Who the hell are you ? Et comment connaissez-vous mon nom ? répondit-elle en fronçant les sourcils.

-              Nous DEVONS voir Stephen. Répondit-il calmement.

-              Stephan n'habite plus ici.

-              Vous savez où on peut le trouver ? Demanda Diane

-              Pourquoi  ?

-              C'est une urgence.

-              Pff..

-              Stephen est triste depuis la mort de son fils. Tenta Nathan.

-              Ça, tu peux le dire ! Dis la vieille dame.

Elle regarda la maison délabrée.

-              Après tout ça... Il n'est plus jamais revenu ici.

-              Il a été emprisonné ? demandai-je.

La vieille dame me regarda avec mépris.

-              Nathan a un message de la part de son fils. Dis Diane

La vieille dame la dévisagea.

-              Comment est-ce possible. Il est décédé il y a 10 ans !  

Nathan commença à s'agiter. Il s'avança vers la vieille dame.

-              Je dois parler à monsieur Jones ! Il doit savoir.

Elle le considéra.  

-              Il est à dix maisons d'ici, vers le nord. Dit-elle. 'Pouvez pas la manquer, c'est la piaule au toit rouge.

Mes genoux faillirent flancher.

-              Ne me faites pas regretter ... ! ajouta-t-elle en plaçant sa main sur son colt.

Nous avons repris la route. Nathan était de plus en plus agité.

-              Là ! Elle est là ! La maison au toit rouge ! Dit-Diane.

Je regardai vers ma droite. Elle était là. Une petite maison isolée avec un toit rougeâtre. Sur la façade,  un énorme mat rouillé sur lequel flottait un drapeau américain,  exactement comme dans le ''souvenir'' de Nathan.

-              Rester ici. Je vais aller jeter un coup d'œil. Dis-je.

Je cognai à la porte et sonnai. Aucune réponse. Je me tournai vers le véhicule et je haussai les épaules. 

-              Je sais qu'il est là ! Dis le garçon. Il n'y a pas une minute à perdre.

Il sortit du véhicule, contourna la maison et disparu derrière une haie de cèdres.

-              Nathan, non !

Je courus à sa poursuite. La porte-fenêtre arrière était entrouverte. Un rideau dansait devant l'ouverture, m'empêchant d'apercevoir l'intérieur de la maison.

-              Et merde !

Je décidai d'entrer.  L'intérieur de la maison était sombre et déprimant. J'avançai lentement.  J'aperçus Nathan qui se tenait debout devant l'entrée d'une petite chambre. Sur les murs, des dizaines de photos de Samuel Jones à tout âge.

-              Ne fais pas ça ... Dis le garçon.

Je fis quelques pas dans le corridor et j'aperçus Nathan et Stephen Jones. L'homme était assis sur son lit. Il avait le canon d'une carabine de chasse dans la bouche. Il ne semblait pas tenir compte de notre présence. Nathan commença à pleurnicher.

-              What the fuck ?

Stephen pointa son arme dans la direction de Nathan. Je m'approchai. J'étais juste derrière le garçon, le vieil homme ne sembla pas me voir. J'étais trop loin du vieil homme pour saisir son arme. Je me tournai vers Nathan.

-              Tout va bien, tu es en sécurité. Dis-je, malgré la situation.

Le faciès du garçon changea. Jones parut surpris.

-              Qui es-tu ?

Nathan parut plus âgé, ses épaules se redressèrent.

-              Like you don't know... Dad !

-              Le vieil homme se redressa et pointa son fusil sur le front de Nathan.

-              Tu es le diable !

-              Ce n'est pas de ta faute. Se contenta de répliquer calmement Nathan.

-              Quoi ?

-              Je sais que tu t'en veux, mais ce n'est pas de ta faute.  

Le vieil homme fixa Nathan. Il baissa son arme

-              Je sais que tu ne m'as pas tué. Dis Nathan. Mais tu étais  tellement occupé avec le comité pour le port d'armes de Kennesaw que tu n'avais plus le temps pour moi, pour l'équipe de football, pour mon bal de finissant.

L'homme secoua la tête, comme pour chasser un mauvais rêve.

-              J'ai pris l'arme dans l'armoire et ... j'ai voulu en finir. J'étais en colère contre toi.    

Jones pointa l'arme contre son cœur. il hésita.

-              Laisse-moi partir maintenant, papa.

Jones baissa son arme.

-              Dix ans. Aujourd'hui. Ils appellent ça un anniversaire.

Il éclata en sanglots.

***

Après, tout s'est déroulé rapidement et pour le mieux. Nathan n'a plus jamais parlé de Samuel. Quand a moi .. Je suis devenu une célébrité dans le monde ''ésotérique'' grâce à mon best-seller ''Le pouvoir des vies antérieures''.

 Depuis mon aventure, la ville de Nelson, en Georgie a aussi adopté le permis de port d'arme obligatoire pour ses citoyens. Certaines choses ne changeront jamais.

 

 

 

 

 

 

 

 

               

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • J'ai bien aimé. Texte surprenant et original à la fois.

    · Il y a presque 9 ans ·
    Au rayon des livres

    chloe-n

  • Merci nickie-alause. J'ai sensiblement reduit mon texte pour qu'il respecte les 15000 signes du concours (encore un peu trop) et j'ai une fin qui aurait besoin de plus de mots pour être satisfaisante. Somme toute, l'idée est original mais je commence à comprendre que je suis mûr pour des textes plus longs... Avec un peu de correctifs et la longueur qu'il mérite, ce texte pourrait être encore mieux. Au plaisir!

    · Il y a presque 10 ans ·
    Image

    Alain Le Clerc

  • Contente de vous voir de retour. On est pris de suite dans l'ambiance étrange et lourde de cette histoire, tant qu'on ne peut l'abandonner en route.

    · Il y a presque 10 ans ·
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    nyckie-alause

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