Vagabondage
elisabetha
poème sur le "vieillir"
Vagabond d'âge
Oh toi, vieillesse et rage
Tu m'as pris ma beauté
Et ce parfum de désir
Attaché à mes pas
Quand l'on croise un inconnu
Au détour d'une rue.
Vagabond d'âge
Oh toi, vieillesse et rage
Tu m'as pris le printemps sur ma peau
Et la rondeur de mes seins
Et cette impalpable langueur
Dont on fait la caresse des nuits.
Vagabond d'âge
Tu as mis dans mon coeur
Des blessures, des défaites
Tu m'as enlevé du tourbillon
Des conquêtes
Qui auréole le jeu des plaisirs.
Alors j'ai mal de vieillir
Et vieillir
Même si sous mes cernes
Existe encore ce reflet de tendresse
Qui n'oublie pas de vivre
Aimer, se souvenir
Faire tinter l'ivresse
Dans le coeur d'une fête.
Oubliant que l'on s'aime
"Bien moins qu'hier
Et bien plus que demain."
beau !!! je comprend , garde une place pour le rêve,,,;-)
· Il y a presque 9 ans ·Patrick Gonzalez
oh! que de notes. le vagabondage se plait à donner ses chiffres. 6 comme soixantaine justement.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
hélas ce texte est beau et vrai.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
Très beau ! Belle manifestation ! Ton domaine de prédilection ! Les images sont percutantes, bravo !
· Il y a environ 11 ans ·psycose
Merci leto-deforest pour ce commentaire, d'autant plus qu'il vient de quelqu'un qui n'a point l'âge de se préoccuper de "vieillir" mais tu dois être très mure, et observer autour de toi.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
Très beau poème, touchant et bien écrit. J'ai également beaucoup aimé le titre et le jeu de mot avec, qui correspond parfaitement à l'esprit du poème.
· Il y a environ 11 ans ·mallowontheflow
Fort et touchant, ça atteint, et puis on comprend tellement cette femme. Je trouve le titre particulièrement bien senti.
· Il y a environ 11 ans ·hel
merci Hel. C'est vrai que tout le poème est écrit dans la plus grande transparence des émotions et du corps qui se ride aussi.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
je ne comprends rien à ces histoires de note.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
heureusement que tu es là Colette. Je me sens toujours isolée mais je sais que tous se plaignent. C'est pas la joie de ne contacter personne. je ne me sens plus jamais jeune mais je peux voir parfois s'allumer des feux dans les regards des hommes de mon âge.
· Il y a environ 11 ans ·elisabetha
"Mourir, la belle affaire! Mais,Vieillir! Ô vieillir!" chantait Jacques Brel C'est vrai que la vieillesse est injuste par sa décrépitude physique, alors que le coeur lui, garde sa jeunesse et son enthousiasme! Ton beau poème nous le rapellle!!
· Il y a environ 11 ans ·Colette Bonnet Seigue