Viens dessiner

Apolline

Fermer regards trop denses/ Ouvrir silences en transe

Viens dessiner la nuit avec moi

Se confondre du soir au matin

Sans aucune raison ni d'émoi

De nuisances cornées à soutien

 

Se résonner au nez tambours battants

Sommets tirés hors frontières des rangs

Sans plus de plein ni de sens égarés

De s'y calfeutrer à form'étalées

 

Viens dessiner la nuit avec moi

Surtout serre-moi tendre à tes bras

Sans combats bestiaux ni post mortel

Ne plus résister au vent d'appel

 

Viens dessiner la nuit avec moi

Ajuste-moi Force dans tes bras

Sans secours troubadour en retour

Au nom d'une clarté nouveau jour

 

Allons pour l'étreinte déchirer âmes

Comme aimants s'attirant qui se pâment

Réconciliés courant d'ère à drames

Que la rame se dévoile à nos diables

 

Viens dessiner la nuit avec moi

Cher hôte qui le sait d'autres que toi ?

Au son de pluie de la lune avertie

Mais que diable Soyons l'impensable !

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