Vous avez dit ZaCaMaSyAd ???

A la lecture des commentaires de nos lecteurs adorés, et des auteurs eux-mêmes, il semble évident qu'un nouvel arrêt sur image s'impose. Nous avons été accusés d'être cocaïnomen (et women), déjanté(e)s, ivrognes…Il est urgent de rétablir la vérité et de reprendre l'histoire depuis ses origines pour éviter que la rumeur se répande.

Toute cette monstrueuse et terrible histoire, donc, a commencé quelques jours après Noël. Et je suis au regret de vous dire que tout est la faute de Sylvie. TOUT a commencé à cause d'elle. J'espère que vous n'êtes ni fatigué, ni saoul, ni distrait, et que vous êtes armé d'un paquet de stylos et d'une ramette de papier, parce qu'il va falloir s'accrocher.

NB : pour éviter tout procès pour plagiat, j'annonce dès cet instant que tous les évènements, jeux de mots, noms de personnages…sont issus des textes cités et des commentaires y afférents. Que leurs auteurs se reconnaissent.

Chapitre 1. Amour blanchi*, Sylvie Loy

(* non, il ne s'agit pas de cocaïne mais de linge, Sylvie étant très à cheval blanc, et non vert, sur la propreté du linge en général, et de la literie en particulier.)

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Sylvie, donc, Reine des Chutes et Grande Prêtresse (RCGP pour les intimes), présente les mésaventures « d'elle » suite aux aventures de son époux. Lesdites aventures découvertes par les insupportables traces de rouge à lèvre laissées sur le col de monsieur par sa maîtresse et lavées par ladite « elle » par le biais du Teinturier.

Dès lors, les inquiétudes de Patrick étaient fondées, et son « oula !!! ça va encore mal finir » prémonitoire. Le gang des Glam Killeuses était lâché sur WLW. Mais il faut bien prendre conscience que ce monsieur fort peu recommandable agrafait son encas (dixit Erge, couronné roi des commentaires par Sylvie) en ayant choisi une maîtresse rouge à lèvre et non baume à lèvre, beaucoup plus facile à nettoyer.

Sylvie, donc, lança joyeusement un défi à ses acolytes futures alcooliques, allant jusqu'à annuler Noël pour être sûre que justice soit faite (en même temps, comme son anniversaire tombe le 25 décembre, elle s'en fiche de Noël, elle aura quand même ses cadeaux, elle !!).

Là où ça commence un peu à partir en quenouille, c'est qu'il y eut 4 suites (5 en fait mais Angélique ayant ensuite disparu, il est regrettable que nous n'ayons pu intégrer ses qualités au gang, qui manque singulièrement d'angélisme).

Chapitre 2.1. En kiosque. Sylvie Loy

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La grande prêtresse acheva donc son époux volage en l'étouffant poétiquement avec un oreiller à la jolie taie blanche, un tissu de vraiment belle qualité avec des volants de dentelles ajourées tout autour, des finitions parfaites, et une tenue impeccable au lavage-repassage. Il fut ensuite joyeusement enterré dans le jardin, la fine équipe ayant sorti les pelles pour se venger des râteaux (ooooh, excellente celle-là Zab), et fêtant ça avec une première tournée de mojitos. Et Sylvie de rêver à un kiosque pour siroter le divin breuvage.

1^ère note : dès ce moment, Patrick se propose pour la construction du kiosque, s'affirmant bon bricoleur (ce qui se transformera plus tard en bûcheron, je sais plus pourquoi. Ah si…sur un fantasme de Zab !), tueur à gages (au chômage alors, puisqu'on est obligés de faire des casses pour s'habiller et manger), et hostile aux mojitos (il fait partie de la chapelle du vieux whisky irlandais, ce qui ne cadre pas du tout puisqu'on ne parle à aucun instant de feu, et encore moins de feu de tourbe).

2^ème note : Dès cet instant apparaît l'Inspecteur Prijgany, amateur de légumes du jardin et de bûches glacées, chevauchant un cheval vert à couleur variable et tentant à tout prix de nous coffrer avec son collègue Guillaume, eunuque et anthropophage (il a quand même boulotté les orteils du mari de Sylvie, orteils qui sentaient le fromage – pôvre Sylvie !!).

Chapitre 2.2. A la vie, à la mort. Zabzab

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Oh la la !! Coup de théâtre, Zab est en fait la maudite maîtresse aux lèvres badigeonnées de Rouge Baiser Intensément Mat !! Malgré le strip proposé par Maud, pure et innocente vierge virginale, pour nous débarrasser de nos doudounes (elle dit que c'est la faute de la vodka, mais en fait une voix qu'elle appelle Karlito lui parle dedans sa tête, et lui annonce la fin du monde si elle ne nous relooke pas, donc elle commence par nous déshabiller pour repartir de zéro). Zab, donc, se retrouve autokillée au fond d'un trou, dont il faudra tout le chevaleresque de Patrick pour la sortir (quand on voit ce qu'il peut voir de ses dentelles après, on se dit que quand même, il est bien mal récompensé !!).

L'Inspecteur Prijgany, s'entêtant à vouloir arrêter les zéroines, manque de peu de se retrouver menotté dans la cave, condamné à réciter 100 blagues sur la Loi, non mais sans blagues.

Chapitre 2.3. Des amies dévouées. Maud Garnier

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Où Maud abat son tendre époux plutôt que de se laisser abattre par la perte de sa maison, se goinfre de macarons verts (hé oui, déjà !!), et manque flinguer son tapis avec tout ce sang giclant sous les coups de massues – battes-de-baseball (une arme ramenée du Moyen Age, assez barbare, mais moins que le pal paraît-il). Et je vous raconte pas l'état de mon bateau après le largage  de son Jules en pleine mer (d'ailleurs je l'ai revendu, c'est pour ça qu'on n'en entend plus parler après). Malgré ce léger épanchement, Maud Mauve reste la plus romantique de toutes : cheveux …mauves (faut pas dire Parme, sinon elle menace de balancer des jambons en pleine poire) et macarons verts, c'est d'une délicatesse toute féminine. L'Inspecteur de peau lisse Prijgany, renonce un moment à toute arrestation pour nous emmener faire du kart.

Chapitre 2.4. Sans un pli. Carouille

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Où ladite Carouille, c'est-à-dire moi, empoisonne vicieusement son époux (et sa maîtresse en même temps, c'est vraiment ballot) par le biais de ses chemises tendrement amidonnées au cadmium. Cela dit, c'est l'occasion, grâce à Maud, de trouver une petite robe noire en dentelle vraiment sensass. L'Inspecteur Prijgany, dont le collègue Guillaume s'occupe au jeu de Paume, se lave les pieds à l'eau de mer, pendant que sa pauvre tante Luciole s'échine à cirer ses chaussures, ce qui est quand même un comble. Quant à Patrick, qui bien que tueur à gages toujours au chômage s'inquiète de cette hécatombe, il peut être rassuré, il n'y a finalement que trois morts (la maîtresse compte pour du beurre).

Bon, si on fait le point à ce stade de l'histoire, c'est finalement assez simple : nous sommes trois veuves et une auto-killée ressuscitée. Un bûcheron tueur à gages. Et un inspecteur affublé d'un collègue un peu bizarre.

Chapitre 3. L'Inspecteur Prijgany. Carouille

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L'Inspecteur Prijgany, armé de balles chargées d'eau de mer et expert ès cosmétiques, se jette dans la gueule du loup. Non, de l'ours. Qui sortant de chez le coiffeur et très fier de sa mise en plis, se décide enfin à changer de trottoir. Patrick a fini de construire le kiosque et se rebelle une fois de plus contre la consommation de mojito (au moins il faut reconnaître qu'il a de la suite dans les idées). Là, ça devient, je l'avoue, un peu le bazar. Prij se met à jouer au ping-pong alors que sa femme le trompe avec le Teinturier (oui oui, toujours le même), et comme personne ne lui renvoie la balle, il appelle les forces intercontinentales spatiales de la galaxie MO24oiT qui se cachent dans un bois pour s'embrasser (vous je sais pas, mais moi je suis curieuse de voir ses prises de sang !!). Là, on se retrouve toutes empoignées par Donky Tong, et on en profite pour lui demander l'adresse de sa manucure. Mais heureusement, personne ne finit en prison ; à la place, Patrick nous trouve une auberge tellement chouette qu'on ne veut plus en sortir et l'ours se met à faire son miel.

Chapitre 4. L'inspecteur Prijgany chapitre 2 (Patrick est fâché avec les chiffres). Patrick Gonzalez

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L'ours se roule des joints et chantonne « Sugar, ah, honey honey » avant d'enlever ses Ray Ban pour un selfie. Patrick gagne son poids en macarons et se met en position d'attente juste à côté du cheval vert (dont il manque attraper la jaunisse…Patrick, tu m'as jamais répondu, du coup il est de quelle couleur ce cheval ? Bleu ?). Le Teinturier a beau jouer de la trompette, il apparaît qu'il n'est pas tout blanc dans l'histoire. Et donc Prij appelle les Glam Killeuses à l'aide. Ce qui, il faut l'avouer, n'est pas gagné, puisque Zab fait la sieste, Maud est encore partie faire du shopping, Sylvie est toujours plongée dans ses lessives, et moi je coupe un peu de menthe d'avance pour les mojitos (paraîtrait que j'en suis à peu près au niveau du toit du kiosque).

Chapitre 5. Meurtre, mojito et délire. Sylvie Loy

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Nous rebellant contre les goûts whiskiesques de Bricoloman, nous arrosons chaque étoile filante de la nuit des étoiles d'une tournée de mojito. En plus c'est une bonne façon de baptiser le cheval vert Macaron, ça fait ton sur ton. Comme Prij se révèle être Papa Sylvie et dort chez Julia (sœur, mère ou belle-mère de Sylvie ?? On sait toujours pas, elle refuse de répondre à toutes les interviews), il est décidé de faire pousser dans le jardin, en plus de la Sainte Menthe, un citronnier (ben oui, citrons verts pffff….) et des cannes à sucre. L'effet secondaire le plus frappant est que Maud se drape dans une toge en dentelle pour déclamer des vers courtois à l'ours. Et c'est à cet instant précis, en regardant Zab se remaquiller les lèvres, que Patrick le tueur-à-gages-bricoleur devient bûcheron jumeau de Marlon Brando. Quand on vous dit que le maquillage, c'est magique !!

Chapitre 6. Embûche de Noël. Zabzab

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Bon, me demandez pas pourquoi, Patrick est tout à coup devenu ange gardien, c'est décidément un homme très polyvalent. En plus un ange gardien qui coupe du bois torse nu et agite sa hache sous le nez de l'inspecteur Panini. Non, Reggiani. Non, Penjabi. Non, Prijgany. Bref, l'Inspecteur de peau lisse. Sauf que le pauvre, non content d'être trompé avec le Teinturier, est maintenant délaissé pour le Père Noël des Galeries Lafayette. Et Zab vend enfin la mèche : Julia, c'est la femme de Peau de Bébé !! Donc, la mère de Sylvie. Et elle est nageuse allemande aussi (Julia, pas Sylvie). Le gardien pas si ange que ça ferme la trappe sur le Père Noël attiré dans la cheminée par un piège honteux, et allume une grande flambée, tout heureux d'économiser des bûches pour cette soirée de Noël. Il en profite pour cirer ses Timberland, parce que moi j'en ai vraiment par-dessus la tête de nettoyer ses traces de boue partout dans la maison, même que s'il avait pas fait partie du gang, ça fait longtemps que j'aurais repassé ses chemises à carreaux au cadmium, non mais. Comme on s'est tous mis d'accord pour un non-sapin superbement décoré, on s'embête pas pour distribuer les cadeaux autour de la table, au-dessus d'un délicieux ragoût de chat parfumé au sirop d'érable.  

Chapitre 7. Prijgany – chapitre 3 (aussi bon en math que Patrick). Erge

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Ce qui arrive dans cet épisode est absolument terrible. L'ours, mis en pétard par on ne sait quoi, malgré la réputation peace & love des pétards fumant entre ses mains, se met à dévorer des femmes ! Ce crime atroce est immédiatement relayé dans la chronique locale par Julia, lassée de nager à cause des températures polaires, et devenue baroudeuse. Alors que Prijgany se désespère, que Guillaume s'égare, les Z, M, S et C achèvent de perdre la tête, noyées dans l'alcool mentholé, Patrick le bûcheron soigne son mal de tête (depuis le temps qu'il dit que le rhum ne lui réussit pas !!). Zab se ruine en rouge à lèvre à force de tagger des Z géants partout, Maud déprime de ne pouvoir voler, Sylvie trône dans un grand fauteuil coco façon Emmanuelle, et moi paraît que j'en suis réduite à sucer des glaçons. Pffff…c'est un épisode noir de notre histoire que je préfère oublier, tout comme j'ai oublié toutes les figures de lap dance apprises chez Lili la Tigresse. Et en plus on est devenues des sauterelles ! Des sauterelles tueuses !! Pffff…. Tu parles que ça fait peur une sauterelle, bouh ! Ah ben ouich tiens !

NB : l'AOC de ZaCaMaSy / MaCaZaSy / CaZaMaSy …et Cie est la propriété de l'ours. Sauf que comme on attend toujours le slogan qui va avec, on passe notre temps à se mélanger les pinceaux et c'est jamais le même nom qui sort.

Chapitre 8. Arrêt sur images. Maud Garnier

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Charmante Maud, qui nous promet une mise au clair de ces aventures et se marre bien en voyant notre déconvenue !! Car d'arrêt sur image point elle ne donne, se contentant d'allusions poétiques et fort imagées sur les évènements passés !

Bon, Maud qui se paye notre tête, Sylvie et Prij en voyage interstellaire, Zab en mode hypnotisation de bûcheron et le bûcheron en mode hypnotisé, l'ours cannibale, le cheval vert d'on ne sait plus trop bien quelle couleur, Mimi la souris qui traîne dans les pattes de tout le monde au risque de se faire écraser…J'ai décidé d'arrêter de boire et de reprendre les choses en main. Je me suis inscrite aux MA (non Maud, c'est pas Moyen Age, c'est Mojitos Anonymes), et j'ai retroussé (non l'ours, pas mes jupes pour le lap dance !)…mes manches.

Zab s'autodiplôme Agent Immobilier, et entame la prospection des maisons voisines pour agrandir notre terrain. On commençait à s'y sentir un peu à l'étroit à force d'enterrer nos désaccords. Cela occasionne quelques accidents parfaitement fortuits.

L'ours attrape une maladie terrible à force de manger des morceaux de n'importe qui sans même demander un bilan de santé avant de se les mettre sous la dent. Résultat il faut pratiquer une désinfection interne intensive et il devient accro aux mojitos, mais herbivore. Non, menthivore. Une fois les idées remises à l'endroit, il peut se livrer à la saine activité de photographier nos modestes occupations, constituant pour nous tous de merveilleux albums de souvenirs à feuilleter. Il respecte le désir de Zab d'être toujours floutée, mais celle-ci étant myope se voit nette, et reste fâchée tout net jusqu'à ce qu'on lui achète des lunettes.

Maud fait de gros efforts pour perfectionner ses talents de shoppineuse, ne pouvant laisser elle en toge et Zab en jogging pffff….

Sylvie ne fait que passer et repasser de temps en temps pour jeter un œil à son précieux jardin bio, occupée qu'elle est avec ses voyages interstellaires avec son cher papa. Elle voit la vie en rose mais ne vend pour l'instant aucun ticket.

Moi j'ai embauché Patrick pour qu'il aménage une superbe vitrine au RdC de la maison pour que je puisse ouvrir une boutique pour vendre tous ces vêtements que l'on….  récupère de personnes qui …n'en ont plus besoin.

Chapitre 9. Prijgany (chapitre IV) (non, lui non plus ne suit pas) – Yves le Tirilly

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Enfin l'Inspecteur Prijgany prend les commandes !! Il colle sa femme Julia dans un transat sur la terrasse pour son plus grand plaisir (à Julia, pas à la terrasse. Enfin la terrasse est sûrement ravie aussi). Et nous, il nous colle dans un vaisseau plein de chocolat, de caramel, de barbes à veille maman et de marshmallows…ben on risque de pas rester sexy très longtemps hein !! Et Sylvie arrive quand même à nous faire de l'hypoglycémie ! En plus l'ours est atteint de paranoïa aigue et se carapate dans les Carpates, poursuivi par Guillaume qui ne se déplace qu'en fonction du dé de son jeu de petits chevaux (il s'est lassé du jeu de Paume). Du coup j'ai résilié mon abonnement au MA et me suis remise à boire parce que je comprenais plus rien. Sylvie me soutient activement.

Chapitre 10. « Faire dans la dentelle ». Carouille

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Bon, Patrick étant toujours tueur à gages au chômage et personne ne travaillant vraiment sérieusement, il a fallu reprendre un peu les choses en main. Enfin, en tout cas les rhabiller décemment pour qu'elles puissent être prises en main. Donc, braquage du rayon lingerie des Galeries Lafayette. Sans faire couler le sang cette fois, la seule chose que l'on puisse nous reprocher ce jour-là étant un vigile que l'éblouissement de sa vision a condamné au bégaiement. Sylvie se fait Spiderwoman rampant au plafond, Maud assume sa taille mannequin sur un piédestal, moi ma taille crevette dans un tiroir, Zab son penchant pour les siestes. Cet étalage des 4 couleurs a, je dois l'avouer, soulevé un enthousiasme certain chez les lecteurs, notamment masculins, mais pas que. Nous avons passé un temps fou à envoyer des échantillons de notre casse aux lectrices. Le bûcheron en a vu de toutes les couleurs, Prij en a eu mal à l'estomac, et l'ours a résisté dur comme fer grâce à ses nerfs d'acier. Toutefois nous commençons à voir un peu mieux où nous en sommes : Maud est en mauve, Sylvie en blanc, Zab, après un passage rouge vire au vert, et je reste veuve noire.

Quand même, consternation : Zab, Maud, je m'en remets toujours pas…Ade est une fille pffff… !!!

Annexe 1. Jurassic Carouille. Sylvie Loy

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Où on se moque honteusement de la technoblonde de l'ordi-nosaure alors que tout le monde n'a pas la chance de pouvoir attraper des croissants tous frais rien qu'en ouvrant sa fenêtre !

Où des Grands Boulets se gaussent des Petits Boulets alors que c'est kif-kif, y'a pas photo !!

Où des ours mal léchés taquinent le Cétacé alors qu'ils zont même pas FB !!!

Où des amies pédalent-courent pour sécher le linge des championnes2.0 !!!!

Si vous l'avez raté courez-y, éclat de rire garanti.

Et puis sinon vous comprendrez jamais pourquoi tout à coup Sylvie adopte un dinosaure.

Annexe 2. Pour Carouille. Maud Garnier

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Ouille ouille ouille, me voilà pique-nique-douille ! Tout part en quenouille, et je finis bredouille ! Je gribouille mais au milieu de ces fripouilles, je dérouille grave. Et faute de nouille qui pendouille, j'ai la trouille de finir en ratatouille. Faut que je zigouille quelques andouilles au cours d'une patrouille parce que ça me chatouille de manquer de papouilles.

En plus je me retrouve à montrer mes dessous affriolants à un crapaud !!!

Bon, à lire absolument aussi, sinon jamais vous comprendrez pas non plus pourquoi tout à coup on a plein de reinettes et grenouilles qui sautouillent autour de nouilles.

Annexe 3. Mooooood !!! T'es là ??? Carouille

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Où l'on découvre la nature démoniaque voire damnée de Maud, ange pervers, que seule une solidarité sans faille nous permet de contenir. Où Zab refuse de continuer à pédaler-courir et m'entraîne comme figurante pour Walking Dead pour un nouveau défi : faire les zombies sans maquillage ! Vu qu'Yves veut faire passer les journées à 29 heures, on devrait être fin prêtes pour la reprise en février. Où Ade négocie âprement sa guêpière Rouge Passion pour sa séance de piscine à l'heure du water polo.

Après ce petit intermède pour se détendre, poursuivons sans plus nous étendre.

Chapitre 11. Forcément, ça laisse des traces…Carouille

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Donc, suite, en essayant de rester toujours aussi claire et limpide.

L'Inspecteur Prijgany se met aux fouilles dans des mines de houille, on sait pas pourquoi. Le dino de Sylvie dévore les grenouilles technicolores de Maud. Zab et le bûcheron sont épuisés et fâchés pour une sombre histoire de legging cachant des dentelles vert émeraude (non, pas celles du cheval vert, celles-là le bûcheron s'en tamponne, celles de Zab). L'ours a dévoré toute la menthe et fait une overdose de chlorophylle. Et moi ? Ben tiens, moi je fais la gueule ! Vous avez déjà essayé de préparer un mojito sans menthe vous ??? Et cerise sur le gâteau, ou citron dans le verre, on apprend qu'on n'habite même pas chez nous !!

Heureusement Ade, plutôt que de nous faire un hakka, échange son titre de propriété contre une tournée de mojito et une promesse de guêpière rouge. Et puis on lit de la poésie, parce qu'on n'est pas des sauvages quand même ! Il faut bien cet instant de douceur suspendu pour reprendre des forces, puisque nous voilà déjà à nouveau sur la brèche : un meurtre mythologique et un nouveau braquage gourmand nous attendent. Julia sort à contre-cœur mais avé l'accent de sa déprime, et s'orne de rubans rouges en accroche-cœurs. Le bûcheron…ben le bûcheron il est heureux, et il a bien raison.

Les touffes de menthe rapportées par Ade nous permettent de reprendre nos activités. Avec éventuellement quelques excès dus au sevrage.

Chapitre 12. Le réveil du bûcheron. Patrick Gonzalez.

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Bien évidemment comme il s'agit de Patrick, le réveil se fait à l'aube, alors qu'on est encore tous dans les bras de Morphée en train de cuver notre mojito. A mon avis le spectacle devait pas être joli-joli parce qu'il n'a alors plus qu'une seule idée en tête : filer chez Kiloutou pour une pelleteuse. Zab est rebaptisée Emeraude, et Maud entre en communication spirituelle avec son troubadour pour qu'on sache quelles armes faucher au Musée des Armes de Saint Etienne. Les plus efficaces et fascinantes bien sûr. Nous complétons notre équipement fanfreluches avec des treillis pragmatiques (et des cuissardes, si si). Ade a enfin sa guêpière rouge de chez Aubade, mais ne veut plus porter son tee-shirt néo-zélandais par-dessus, ce qui trouble un peu la branche masculine du gang. Une certaine solidarité semble d'ailleurs s'installer entre l'ours et le bûcheron, le premier voulant équiper le second d'une tronçonneuse, le second proposant au premier une nouvelle tournée de verres pas verts (il en a vraiment ras la casquette du mojito). Maud s'entraîne à voler avec ses ailes vampiresques pour filer voir les Stones en cachette avec Erge. Quand même, je sais pas ce qui leur arrive dans cette épisode, mais ils veulent tous tout payer : l'entrée du musée, la location de la pelleteuse, sûrement les treillis aussi pffff…Ils sont atteints d'une crise d'honnêteté à laquelle je tente de résister vaillamment.

Chapitre 13. La durée…jusqu'au casse Ladurée.

Maud Garnier

http://welovewords.com/documents/la-duree-dot-dot-dot-jusquau-casse-laduree

Où Maud se dévoile experte en dino et batraciens de tout poil et où sa passion du Moyen Age devient contagieuse : franchement, vous imaginez Zab s'écrier « Sus au Ladurée ! » avant ?? Ben non, moi non plus. Par contre Dame Emeraude fait ça très bien. Macaron devient Pégase et est laissé sous la surveillance du dino de Sylvie qui laisse enfin tomber sa lessive. Pour entrer dans son treillis, l'ours doit subir le lissage de sa fourrure, et tout le monde porte un ruban rouge façon Rambo gracieusement noué par Julia qui en a de sacrées réserves. L'Inspecteur Peau de Bébé ayant des scrupules paye la location du minibus mais a le malheur de laisser le volant à Zab. C'est miracle que nous soyons arrivés à bon port entiers ! Du coup l'ours s'excite pour faire une photo avec le retardateur. Imaginez un peu le tableau, l'ours vert se jetant devant l'objectif au dernier moment, des grenouilles faisant se trémousser Maud dans tous les sens, moi avec des oreilles de lapin, Sylvie avec une sucette dans la bouche, Julia qui nous enguirlande de rubans rouges, le bûcheron qui se tient à peu près tranquille à cause du cheval vert de l'Inspecteur, et là-dessus rajouter un ouistiti. Depuis le temps que je dis qu'il faut qu'on embarque un vétérinaire, vous finirez peut-être par me croire avant qu'un malheur arrive. Là, bien sur, je vous passe l'orgie de macarons multicolores, j'ai passé trois jours au lit victime d'une monumentale crise de foie. Quand j'ai enfin pu émerger, je me suis rendue compte qu'on nous traitait maintenant de sorcières, que Dame Emeraude avait toujours les fesses à l'air faute de savoir coudre, que Polnareff se proposait de nous rejoindre, que l'ours avait disparu dans sa tanière, que Patrick était devenu un religieux daltonien et surtout, surtout, que l'on était censés abandonner le mojito pour du bordeaux.

Chapitre 14. Instants…tannés. Erge

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Notre plantigrade lissé préféré fait patte de velours pour une conduite toute en souplesse. Patrick s'appuie une dégaine druido-Timber-Kilou-sanglante effrayante et s'enroule de la lingerie froufroutante et écarlate autour du cou. Maud se déhanche en bikini pistache sur sa playlist médiévale. Zab essaye de m'embourber dans des échanges de lingerie douteux et moi je joue aux Legos dans la boîte à gants avec saint Augustin pour éviter un incendie. Julia teste les effets biologiques du rouge sur Guillaume. Une Sylvie simiesque embarque Ade pour un relooking afin de réveiller Michael Jackson. Prij se fait poursuivre par sa femme, déçue de la blancheur fadasse du Teinturier, et qui a rameuté non seulement la flotte interstellaire, mais aussi une licorne.  Et l'ours et le bûcheron profitent de cette pause shopping pour s'imbiber, ce qui n'est vraiment pas sérieux puisqu'ils sont censés conduire.

Conclusion temporaire

Elisabetha flingue son brushing, et nous sommes impuissants depuis que nous avons perdu le lisseur. Zab se lance dans la fabrication d'étagères toc-toc, et ment comme elle respire (j'ai jamais dit que j'aimais pas les shorty, seulement que je te laissais les verts !!). Et moi je me retrouve miniaturisée, porte-clés puis puce sur les chiens de Zab, puis sur le marsupilami, avant de basculer au fond d'un verre de saké, en petite tenue (toujours noire, je confirme).

Si vous avez réussi à me suivre jusque là, je vous salue bien bas. Moi ça fait longtemps que je me suis perdue. Nous sommes de plus en plus nombreux, et il faudra bientôt échanger le minibus contre un vrai car pas rouillé.

Je remercie infiniment tous les lecteurs qui s'accrochent malgré nos incohérences pour suivre nos aventures. J'espère que vous vous amusez autant que nous. La suite appartient à ceux qui saisiront leur plume. Zab est sur les rangs pour trucider l'hydre hermaphrodite qui nous casse régulièrement les pieds.

Voilà, pffff…maintenant je vais piquer la sieste de Zab parce que je suis lessivée, hein Sylvie ?