Voyageur impudent
Frédéric Cogno
J'ai effleuré d'un mot le sable des grands fonds,
J'ignorais l'océan de tes naufrages noirs,
Sans message apparent un antique flacon,
Remonta silencieux crevant les flots miroirs.
Mais qu'avais-je donc dit sous la lune effarée
Pour ainsi réveiller d'un lugubre vestige,
Au mouron de tes yeux, dans un creux, échoués,
L'étoile en gouttelettes et ses parfums prodiges?
A trop vouloir cerner, pénétrer des ailleurs,
Et lanterner les âmes dans les gouffres reclus,
Tes fantômes m'ont dit:"Eh! Mauvais orpailleurs!
Retourne à tes poèmes et qu'on ne t'y voie plus!...
Toujours sonnant et trébuchant à souhait, comme j'aime!Bravo Frederic.
· Il y a environ 12 ans ·eleanor-gabriel
Merci à tous et bravo Franek pour ton poème de grande classe!
· Il y a environ 12 ans ·Frédéric Cogno
un bon moment de lecture, bravo
· Il y a environ 12 ans ·franek
Superbe !!!
· Il y a environ 12 ans ·marielesmots
Tes mots sont de l'or, nul besoin d'en ajouter !
· Il y a environ 12 ans ·nilo
Ca glisse tout seul...une fois de plus.
· Il y a environ 12 ans ·Mathieu Jaegert
Bravo...
· Il y a environ 12 ans ·line-cebee
Orpailleur au singulier
· Il y a environ 12 ans ·Frédéric Cogno