Voyageur impudent
Frédéric Cogno
J'ai effleuré d'un mot le sable des grands fonds,
J'ignorais l'océan de tes naufrages noirs,
Sans message apparent un antique flacon,
Remonta silencieux crevant les flots miroirs.
Mais qu'avais-je donc dit sous la lune effarée
Pour ainsi réveiller d'un lugubre vestige,
Au mouron de tes yeux, dans un creux, échoués,
L'étoile en gouttelettes et ses parfums prodiges?
A trop vouloir cerner, pénétrer des ailleurs,
Et lanterner les âmes dans les gouffres reclus,
Tes fantômes m'ont dit:"Eh! Mauvais orpailleurs!
Retourne à tes poèmes et qu'on ne t'y voie plus!...
Toujours sonnant et trébuchant à souhait, comme j'aime!Bravo Frederic.
· Il y a plus de 11 ans ·eleanor-gabriel
Merci à tous et bravo Franek pour ton poème de grande classe!
· Il y a plus de 11 ans ·Frédéric Cogno
un bon moment de lecture, bravo
· Il y a plus de 11 ans ·franek
Superbe !!!
· Il y a plus de 11 ans ·marielesmots
Tes mots sont de l'or, nul besoin d'en ajouter !
· Il y a plus de 11 ans ·nilo
Ca glisse tout seul...une fois de plus.
· Il y a plus de 11 ans ·Mathieu Jaegert
Bravo...
· Il y a plus de 11 ans ·line-cebee
Orpailleur au singulier
· Il y a plus de 11 ans ·Frédéric Cogno