A VINGT ANS

Pascal Germanaud

A VINGT ANS

 

Les amours éphémères

Vécues jusqu’à vingt ans

Je n’ les regrette guère

J’ai passé du bon temps

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

Les retours en arrière

De nos quelques printemps

N’avaient pas de barrières

Et je les aimais tant

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

On se foutait de l’heure

De la pendule en l’air

Pendue comme un malheur

On n’ voulait pas lui plaire

A vingt ans

 

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

On n’ s’ offrait pas des fleurs

Mais des baisers baveux

Quand une main t’effleure

Tu te prends pour un dieu

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

On se créait des leurres

Pour attirer les filles

Sous roches en couleurs

On faisait les anguilles

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

Tous ces amours à taire

Qu’elles soient dix ou cent

J’en tombais l’ cul par terre

Tant je fus innocent

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

Tous ces comptes à rendre

Tous ces mots impatients

Ces souvenirs très tendres

Où j’ai pris du bon temps

A vingt ans

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans

 

Les amours éphémères

Je les aimais autant

Que le sein de ma mère

A six mois, à un an

Ca détend

 

Jusqu’à cette rencontre

Où j’ai r’gardé ma montre

Ce monde était tout autre

Cette ville la nôtre

Jusqu’à notre rencontre

A vingt ans.

 

                           Le 13/10/08.

                                                   Pascal GERMANAUD

 

 

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