AIMER LES MOTS JUSQU'A...

Aimer les mots jusqu'à l'indigestion ?

Tout le monde a besoin de respirer pour vivre. Moi, j'éprouve de surcroît la nécessité absolue d'expirer.

Pas dans le sens de rendre son dernier souffle, mais dans celui d'insuffler, d'exprimer, de m'épancher.

En bref, de pisser de la copie, d'écrire, de parler, au risque de tomber dans la logorrhée.

Et je crois que sur cette plate-forme de gens qui écrivent - qu'ils soient génies de la plume, il y en a, écrivains, écrivaillons, écrivailleurs, écrivassiers, auteurs communicants ou autistiques, il y en a peut-être - je suis loin d'être le seul à éprouver le besoin, dès potron-minet ou tard jusqu'à potron-jaquet du lendemain matin... d'élucubrer pour le bonheur ou le malheur de mon lectorat.

Mais voilà que cela me pose un problème. En effet, une aimable et charmante correspondante me fait savoir sur un réseau social qu'elle n'en peut plus, que j'écris trop, qu'elle n'arrive plus à suivre, qu'elle ne trouve plus le temps de tout lire. Ce que m'exprimait aussi un autre ami, effrayé par la masse de textes qu'il a à lire chaque jour, et sur Internet, et sur des supports papiers qui malgré la communication électronique, ont encore de beaux jours devant eux.

J'ai donc abordé la question sur mon blog http://www.dominique-arnaud-le-mexique-revele.com/article-parait-que-je-suis-un-incorrigible-pisseur-de-copie-104154796.html et je vous invite à me donner votre point de vue, sur ce site, ou sur l'autre qui m'est encore plus personnel. A bientôt quand même !