Brest cirrusminor Mon tendre amour, mon évidence, mon absolue,maintenant que tu dors moi je ne m'endors plus -ni le vent ni la pluie ne comprennent ma peine,et de l'aube au déclin dans les rues je me traîne.Brest est bien trop petit pour contenir mon coeur,comment font les vivants pour s'orner de douleur ?Le temps passe, rien ne passe, je passe mes secondesà compter nos comètes, à oublier ce monde.Les matins sont hagards, les soirées sont fragiles,les soirées sont précaires, les matins sont fébriles, dans mon sillage flotte un chagrin de dentelle.Le ciel est toujours là, les étoiles étincellent,quand j'écoute Arvo Pärt au milieu de la nuitje sais que tu es là, nostalgique et sans bruit.
J'aime particulièrement "comment font les vivants pour s'orner de douleur".
· Il y a environ 9 ans ·pierredesilence
Merci beaucoup !
· Il y a environ 9 ans ·cirrusminor
Joli rythme et jolis mots
· Il y a plus de 9 ans ·dreamcatcher
Merci et merci !
· Il y a plus de 9 ans ·cirrusminor
j'aime ce "poaime" :)
· Il y a plus de 9 ans ·feather
Merci :)
· Il y a plus de 9 ans ·cirrusminor
Beaucoup de sensibilité poétique dans ce fort beau sonnet ! J'aime particulièrement les deux derniers vers de la première strophe, pour leur fluidité sonore comme pour l'éclairage qu'ils jettent sur la suite.
· Il y a plus de 9 ans ·Florent Michel
Merci pour tout ces beaux compliments !
· Il y a plus de 9 ans ·cirrusminor
émouvant ,pur .
· Il y a plus de 9 ans ·Nicole Azais
Merci infiniment !
· Il y a plus de 9 ans ·cirrusminor