Car nous fûmes sauvages, et la vie le deviendra

thib

Photographie Vincent Descotils (allez voir ses œuvres).

                Vivre devrait être plus simple. C'est ce que Nino se dit, au volant de sa vieille Saab. En fait, ça devrait être le plus facile. Aussi simple que le bruit de la mer. Aussi facile que de se réveiller, de s'étirer, et puis de regarder autour de soi comme un qui se dit bon, et y va. Pourquoi faut-il toujours compliquer ? Il a envie d'une clope et il en allume une. On nous dit attention ! la cigarette crée une dépendance, affaiblit le goût, l'odorat, attention ! vous pouvez attraper le cancer, attention ! On nous dit que la vie est dangereuse et qu'il y a des millions de raisons d'avoir peur : peur de mourir, peur d'être blessé, dépossédé, peur d'être mal vu, peur d'être bien vu, peur d'être compris, peur d'être incompris, peur de la vitesse, peur du changement, peur des autres, peur de tout. On nous dit même que, la vie, c'est l'affaire des philosophes et des poètes. Des écrivains à la rigueur. Et encore. Pas n'importe lesquels. Dostoievski, Miller, Fante, Burgess, Baricco, Camus… mais Danielle Steele, non. Marc Lévy, Guillaume Musso, Anna Gavalda, non. On nous dit. La vie ne nous regarde pas. En fait elle semble ne pas regarder beaucoup de monde, si on en croit ce que le monde lui-même en dit.

               

Il fume et ça va vite. L'autoroute. On nous dit de ne pas traîner. On nous dit d'entasser, de garder, d'acheter. D'économiser. On nous dit que les médicaments soignent les maladies. Que le pétrole est essentiel à la société. Que l'eau potable est le grand problème du siècle. On nous dit que la religion ci, avant, et maintenant la religion ça. Les conditions de vie. On nous dit que les villes, et les régions, les pays, et les peuples. On nous dit les hommes, les femmes, les enfants, les petites et les grandes choses. Il pense, Nino. Il mâchouille un peu le bout sans vraiment se rendre compte. Il a les mains bien là, c'est vrai. On dirait pourtant que ses yeux, eux, se sont fait la belle. Qu'ils tissent quelque chose entre toutes les histoires qu'on se raconte pour faire un passé et toutes celles où on attend d'entrer. Le plus étrange, c'est qu'il n'y a jamais de porte pour entrer dans une histoire. C'est comme l'eau, ou l'air, le feu, tout ça quoi. On ne sait pas par où. Un moment, on est dehors, un autre on entre, on est entré. Entre les deux s'étend toute l'épaisseur d'un mystère invisible.  

               

Il ralentit. Y en a marre, de devoir aller vite. Marre de regarder loin devant sans rien sentir à ce qui nous entoure maintenant. Marre de compter. Il arrivera quand il arrivera. Petit à petit il ralentit. La voiture soulève un rideau de vent et entre dans la pluie. Il coupe la musique. En silence, pour aménager une place au monde, il ouvre un peu sa fenêtre. Y en a marre. Il serre les dents. Freine plus franchement. La pluie trouble tout. Des camions lui balancent de grands coups de phare dans les rétros. Il s'en balance autant, Nino, des camions et de la vitesse à laquelle il faut rouler. Marre d'agir comme il faut. Parfois il faut aussi être comme on est. Va te faire foutre, il gueule. Ils le doublent, lentement. Comme des bestiaux furieux. L'orage les avale tous par bouchées. Il leur sert un majeur bien franc au passage.

               

Vivre. C'est très facile la nostalgie. Mais quand même. Quand il était môme, il lui semble que c'était un peu différent. Pas lui. Enfin, lui aussi, mais on est toujours un peu changé de ce qu'on voit, et de ce qu'on donne à voir. Nino était un petit con comme tous les autres. Non, ce qui était, alors, nettement distinct, c'était cette impression que les gens avaient le temps. Maintenant, il y avait quelques fois un type –c'était souvent toujours un homme- qui avait bien l'air d'avoir le feu au cul, mais c'était loin d'être la règle générale, quand même. Il chopait des boutons, à moins que ça n'aie été justement ça qui lui fichait la frousse et l'obligeait à se presser, se presser tout seul comme un citron. Les autres hommes se payaient un peu sa tête, le prenaient en grippe, parce que l'orgueil fait souvent cet effet là. Y compris à ceux qui en ont. Les femmes le méprisaient. C'est des maths, ça. Quand on oublie de s'apprécier, faut pas chercher à ce que les autre le fassent pour nous.

               

Maintenant –ce que c'est que ce mot sur la langue- on ne voit que ça. La pluie fait un bruit de fusillade sur la carrosserie. On ne voit que l'empressement, que l'énergie canalisée dans un seul but : productivité. Si on pouvait rendre les êtres humains insomniaques sans qu'ils perdent leur efficacité au travail ce serait fait, depuis une lurette... qu'elle en serait belle, tiens. Le monde est obsédé par l'idée de faire. Et qui plus est, pas de faire mieux, ni bien, ni bon, mais de faire vite. Rendement et économie dans les céréales au petit dej, dans les chaussures et le dentifrice, dans le film du soir et le visage des collègues et celui des inconnus. Merde à tout ça, hein mon vieux Nino ? Merde.  

               

Le grand Flo dit souvent merde. On ne sait pas vraiment à quoi, au juste. Ils déchargeaient des camions ensemble, lui, le grand Flo, et Perruche. Perruche, on l'appelle comme ça parce qu'il a du mal à commencer une phrase tout seul. Il faut toujours qu'il pique les derniers mots entendus avant d'y ajouter sa sauce. Et puis perruche sonne mieux que pantoufle ou salade. Quand il pense au grand Flo et à Perruche, Nino a l'impression d'être avec des frères. Parce qu'il n'en a jamais eu, lui. Il est né seul. La plupart du temps ça se passe comme ça, on est presque tous à la même enseigne. Mais si on naît seul, il se trouve tout de suite après des gens autour. Des gens qui demeurent et dont la présence fait le vrai foyer. Pas les murs, les pierres, les meubles. Les corps, le sang, les voix. Des gens comme des arbres qui gardent une clairière, et qui protègent du vent, font de l'ombre, rassurent et réchauffent. Qui vous ajustent parfois un bon coup dans l'arrière train quand vous ne le faites pas vous-même. Nino n'avait pas connu ça. Il n'avait pas connu grand-chose d'autre que ceux qui veulent bien faire et ça ne suffit pas, de vouloir bien faire, pour aimer un enfant. Alors il avait été seul. Il était passé d'un endroit à l'autre, avait aperçu d'autres gens qui voulaient un peu moins bien faire, certains qui ne savaient même pas, d'autres qui croyaient que.

               

Les adultes lui avaient très tôt appris le mot « apathie ». Ils le lui avaient appris avec une sorte d'espoir d'abord, et puis de résignation ensuite. Il prend la première sortie. La grande voie aseptisée, ça suffit. C'est le grand Flo, le premier, qui a dit merde à l'apathie pour lui. Il lui a expliqué qu'observer les gens, être parmi eux sans se sentir de devoir agir autrement que c'qu'on est, c'était pas ça. Il a dit merde. L'apathie c'est l'contraire, c'quand t'en as rien à foutre d'rien, v'là. Il est très grand, le grand Flo, et il parle avec une voix énorme enroulée dans un bon pelage d'ours. En même temps qu'il dit avec ce grondement il dit aussi avec ses mains. Il les bouge lentement, comme des pales de moulin, d'un côté, de l'autre, il touche une épaule. Une voix avec du poids et du poil comme ça, ça fait souvent d'un coup beaucoup comprendre avec son côté animal, mais quand il y a en plus le balancier déterminé de la paume et le roucoulement des doigts, quand il y a le regard qui se lie et se déverse, alors tout est encore plus clair. Presque éblouissant.

               

Et pendant que le grand Flo parle comme une montagne Perruche hoche la tête. Il est souvent d'accord. On aurait tort de croire que, parce qu'il est pas bavard, il comprend autant qu'il parle. Les mots, ils entrent en lui comme de la flotte dans une éponge. Des choses qui se sentent.  C'est qu'il en tire tout le goût, lui, des mots, avant d'avoir un avis. Perruche, quand il ne hoche pas la tête, n'a pas besoin de s'exprimer vraiment. Il est là avec son désaccord et c'est bien tout ce qu'il y a à savoir. Quand on s'écarte des grands axes, quand on en a plus rien à fiche des cartes, d'arriver à tel moment, d'aller à telle allure, quand on cesse de forcer le monde à rentrer dans un papier alors souvent on se rend compte que la pluie s'arrête d'être de la simple pluie. Nino, vitre ouverte, les yeux pleins d'ombres. Les ombres de Perruche et du grand Flo, les premières. Briques de son foyer. Les seules.

               

Il a connu quelques femmes aussi. Tiens, il y avait Emma, par exemple. Grande, brune, usée. Avec un reste de chocolat au fond de la gorge pour rappeler qu'elle avait quand même goûté une enfance. Ou bien Justine. Plus ronde. Plus petite. Avec deux ailes blanches qui ouvraient son décolleté et cette grande chose brisée qui trainait dans ses épaules. Et d‘autres, un peu floues, Marie, Alizée, Aurore. Il n'est jamais resté longtemps. Jamais très. Les gens qui veulent, les femmes surtout, mettre leur liberté entre ses mains ça lui file le bourdon. Même, quelque part, ça le fâche un peu. Parce qu'il ne comprend pas. La pluie, c'est la meilleure manière pour l'eau de ne pas se perdre. Elle tombe. Elle tombe sur terre. Coule. Roule. Se déplie. La terre, à son rythme, boit. Elle boit et donne. Rend. Les oiseaux poussent. Les pollens s'envolent. Les arbres éclairent. Tout chante et l'eau n'est pas perdue. Elle n'est jamais perdue quand elle a plu. Il ne peut pas comprendre qu'on cherche à la retenir, la pluie. Dans des grands bacs. Comme il ne comprend pas non plus. La liberté qu'on veut faire dépendre. Aimer c'est rendre libre. On ne l'a pas beaucoup laissé faire, au fond. Mais ça, on sait bien que ce n'est vraiment la faute de personne. C'est plutôt celle de tout le monde. Le grand Flo et puis Perruche. Leurs regards et les bières enquillées dans le bar du port. Les bagarres sur les quais. Les épaules toujours là. Grandes d'un côté, solides, trapues et courtes d'un autre. Quelque chose de chaud.

               

La liberté. Il ne sait même pas bien s'il est libre, lui. Mais là, sous la pluie, seul avec lui-même, peut être un peu. Y a des choses qu'avec les mots, on ne peut pas bien rendre. C'est comme disait Flo. Faire passer un éléphant dans une aiguille. Des choses qui commencent même à partir de cet endroit où les mots s'arrêtent. Qui font basculer d'un autre côté d'un autre horizon. L'corps. Des trucs trop fugaces, ou bien trop forts. Qui bougent toujours un peu comme sous l'eau de longs courants d'abord invisibles. Puis on s'aperçoit qu'ils sont dans les reflets. Que les reflets ce sont les feuilles des courants. Les mots sont peut être bien les feuilles du corps. Peut être bien. Peut être pas. Et puis, au fond, mon vieux, pourquoi tant de questions ? La pluie s'arrête. La terre. Boit et rend. C'est une petite route de campagne qui se dore et se réchauffe en serpentant sur les collines. Qui suit le vent. Une route qui roule roule comme une vague.

               

C'est quelqu'un ça ? On dirait bien. Nino s'arrête. La vitre est déjà bien ouverte. Il fait un brin frais, mais quand même, autant de laine. La jeune fille arrive à sa hauteur. Elle porte au moins deux écharpes et un bonnet horrible, blanc, rose et jaune d'œuf, avec des lanières à pompons. Elle a deux yeux. Très. Grands. Brillants. Très. Une bourrasque la jette sans ménagement contre la portière. Elle monte sans demander. Ses joues sont rouges. Elle souffle. Quelque chose d'immense est tartiné sur son visage. Un truc comme ça. Qui ne rentre pas dans l'aiguille. Qui observe. Qui fait partie. Un truc plus éblouissant que le grand Flo. Nino repart, doucement. Il n'est pas pressé. On dirait bien qu'elle non plus. Tant mieux. Avec son hébétude le pauvre saurait guère aller plus vite, si même il en avait eu envie.

               

Il ne sait pas bien quoi dire. Tout ça n'a aucune forme. Ce tas de vestes et de lainages bariolés comme des calendes grecques, cette lumière à côté de lui. Elle a deux yeux. Très. Et puis ça n'a pas de forme non plus tout ça, autour. Ces collines et cette terre d'après la pluie. Le Nino d'après la pluie. Le sang. Après la pluie. Il ne sait plus comment la regarder. Il ne sait plus comment regarder rien, un court. Instant. Il dit :


— Moi c'est Nino.

— Chloé.

 

                Chloé. Le temps. Il voudrait bien lui demander si elle a le temps. Il se racle la gorge.


— … le temps ?

— Il est là. Il y reste, répond elle avec un sourire.

 

                Y a le temps. Chloé. On va où ?

  • J'ai tout apprécié dans ce texte mais ce que j'ai préféré entre tout c'est la question du temps ? "Il est là. Il y reste". Je ne sais plus comment je suis arrivée sur tes textes mais je ne le regrette pas. Merci pour l'émotion.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Avatar

    nyckie-alause

    • Y a pas de quoi. J ne le regrette pas non plus. Merci du passage !

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

  • j'aime cette écriture, elle courre.
    jeanne

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Tomba

    Jaunie

    • Gracias. C'est à mon tour d'être flatté.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

  • Dans l'écume des mots de thib, des petits trésors...que j'aime me promener dans tes textes en dentelle, par tous les temps, pluie, tempête, soleil radieux...

    · Il y a presque 9 ans ·
    Mai2017 223

    fionavanessa

    • Ravi que tu aimes t'y promener m'zelle. Tes passages font plaisir. Merci beaucoup.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

  • Elle a raison Carouille, l’eau est ton élément. Tu nous balances encore des émotions pleines de la vie de tous les jours. Le flux de la liberté, le ressac de l’irréversibilité, les déferlantes d’un réalisme à couteaux tirés. Et puis toujours ces tranches de vie avec ces tronches de poulbot qui sont sur le fil du rasoir comme tu sais si bien le décrire. Et toujours ces ressentis que tu cisèles à merveille. On en sort à nouveau rincés.

    · Il y a presque 9 ans ·
    479860267

    erge

    • Erge ça fait plusieurs fois que tes commentaires me coupent très proprement la chique. Je ne sais pas trop quoi dire à part merci. Et que je suis touché. Vraiment.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

  • T'as un truc avec la pluie Thib. La pluie qui tombe ça fait couler tes mots, et les idées suivent comme si elles naissaient d'un mot à l'autre. C'est doux même quand c'est triste.

    · Il y a presque 9 ans ·
    Ananas

    carouille

    • J'espère que c'est pas juste avec la pluie, mais ça m'arrive de m'y sentir bien oui. Je ne sais jamais trop où je vais quand j'écris, alors oui, d'un mot à l'autre, souvent, la route roule roule... Merci beaucoup Carouille.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

    • Non Thib, pas juste avec la pluie ;-))

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Ananas

      carouille

  • je préfère l'empathie à l'apathie !.... ;-)
    trop de choses dans ton texte pour tout détailler !.... moins prolixe qu' Hel je dirais simplement : j'aime !.....
    Et en PS : la musique aussi... J'aime :-))

    · Il y a presque 9 ans ·
    12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

    Maud Garnier

    • Il ne faut jamais confondre les deux oui. Pas besoin d'être prolixe. Merci simplement d'être passée.

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Vie1

      thib

  • La suspension de la fin annonce une suite ou pas ?
    je me suis demandée.
    Je sais pas trop à chaud mettre les mots dessus, mais très bon, dans l'ensemble et par petits bouts plus particulièrement, mais très chouette, le rythme prenant du début, et je sais pas comme uen sorte d'urgence qui s'imprime aux mots additionné peut-être de curiosité à la lecture, qui pousse à dévaler, puis de l'humain beaucoup en portait en tournures, de sacrés trouvailles, genre ça :"Avec un reste de chocolat au fond de la gorge pour rappeler qu'elle avait quand même goûté une enfance." pfiou ça dépote. Bref, bref, j'aime ce mélange, d'un peu tout, à un passage je me suis dit "ouai la liberté c'est peut-être bien ça, cinq minutes sous la pluie".
    Un très bon moment de lecture mais qui donne aussi envie d'en savoir plus, relier les bouts, creuser quelque part plus loin.

    · Il y a presque 9 ans ·
    Avat

    hel

    • Ben pour l'instant non, pas de suite même si ça fait bien écho à quelque chose d'autre que j'avais commencé sans terminer et qu'il y aurait bien matière, oui.
      Mais je suis pour le moment sur une autre histoire qui s'étoffe un peu, et pour le moment, disons que je garde ça sous le coude.
      Content que ça te parle, je travaille mon sens d'la formule en ce moment -que ce soit plus spontané.
      Merci beaucoup, et puis merci beaucoup parce que vraiment, tes lectures font du bien. Beaucoup. Elles voient bien, clair, et loin. M'ci.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Vie1

      thib

    • En même temps ça peut resté une parenthèse ouverte, ça ne gâche en rien le plaisir.
      ça ma fait sourire quand tu dis "je travaille" parce que ça parait naturellement fort, spontané, un peu inné, mais j'imagine qu'on s'imagine souvent la facilité chez les autres, le truc inné, je sais pas.
      La musique est très très chouette aussi.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avat

      hel

    • Et bravo pour las cadratins j'ai oublié ;)

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avat

      hel

    • Ben c'est pas du travail à proprement parler, puisqu'il s'agit d'arrêter de se censurer mais... redevenir naturel avec la langue après lui avoir subir toutes les sortes de tortures c'est pas évident évident. Même si ça m'a permis d'en comprendre quelques trucs.

      Par contre je te suis plus. Las cadratins ?? de quoi qu'il s'agit ?

      · Il y a presque 9 ans ·
      Vie1

      thib

    • AAAAAAh les tirets !! bah voui mais c'est toi qui m'a donné le truc. Alors merci, et bravo, mais à toi. C'est magique ce truc.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Vie1

      thib

    • ah je vois ce que tu veux dire, je crois que ça s'arrête jamais, du moins mon impression du moment, qu'on est toujours dans une recherche du juste, du spontané, de la liberté de dire, d'un lyrisme plus vrai peut-être, je sais pas, mais au final on façonne aussi, malgré tout, Est-ce un mal ? la grande question, l'équilibre à trouver entre tout ça...
      Pardon faute de frappe "les cadratins" ça là — tout propre.

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avat

      hel

    • ahaha oui, mais je t'avoue que je ne fais que donner ce qu'on m'avait donné avant moi aussi j'ai eu ma période - _ etc...

      · Il y a presque 9 ans ·
      Avat

      hel

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