Concerto glacé

ysabelle

Sous une symphonie de notes qui virevoltent

Toute à Mozart

Je réchauffe mon cœur

En contraste avec la calme blancheur du dehors

Mes doigts dansent et les lettres s’envolent

Les cheminées exhalent leurs ballets de fumées

Et la rose lumière caresse les tapis de neige

De la douceur

Le soleil s’enveloppe d’une aura de givre

Et s’endort.

Il y a

Paraît-il

Une reine des glaces

A l’âme embrumée

A la tristesse figée

Qui voyage de ciel cristallisé en

Lacs pétrifiés

A bord d’un traineau que se disputent les enfants

Tout innocents

De la douleur

L’eau s’enveloppe d’une aura de givre

Et s’endort.

Il y a

Paraît-il

Une dame nature

Au corps rempli de sève

A la joie retenue

Au baiser au bord des lèvres

Elle appelle à la vie et renaît

Chaque année

De la splendeur

La terre s’enveloppe d’une aura de givre

Et s’endort.

Pour l’heure

Juste une pluie musicale

Qui me tient en éveil

Un feu qui colore orange

Nos peaux assoiffées et brûlantes

Du bonheur

Tes bras m’enveloppent d’une aura de chaleur

Et je sors.

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