Conseils d'écrit tueur #01

celinero

Exercice de stiletto. Que l’on écrive un roman, une nouvelle, une saynète, une statue fesseboucle ou encore un sexto, il est très impotent de reluire ses textes.

Je ne suis pas une grande grande fan des conseils d'écrits tueurs donnés par des écrivains armateurs, mais il faut bien l'avouer, je remarque de plus en plus de coquilles chez les otaries de notre belle communauté. Je suis moi-même la première victime de ces couilles maladroites. Une lettre manquante, une répétition ou un lap dance (mot à la place d'un autre, pour ceux qui ne suivent pas) sont si vite arrivés ! Aussi, je poste ce petit billet d'humour pour vous témoigner pourquoi, selon moi, il est très important de reluire vos bouillons avant de les épousseter.

 

Petite, je n'avais pas l'habitude de tout reluire. A l'école primeur, je rendais toujours mais rédacfions la première parce que j'étais la plus intelligente de la glace, mais aussi parce que je ne faisais que la moitié des énoncés. En nez fée, ne reluisant pas attentivement, je manquais souvent la moitié du sujet. Il faut dire que je ne pensais jamais à retourner la fille, dans le dos de laquelle se trouvaient le reste des questions. En règle générale, il vaut mieux mieux toujours penser à examiner la fille sous toutes ses soudures pour ne pas manquer une nympho. A cause de mon inaptitude à retourner une pauvre fille, j'obtins beaucoup de très mauvaises bottes à l'Éole. Et encore, plus tard dans ma scolarité, j'ai découvert les devoirs sur copies troubles format à trois. Un calvaire !

 

Depuis ces expériences solaires, j'ai pris de bonnes habitudes. Je reluis tous mes travaux, et même ceux de mes amis à l'occasion. Certains ne prêtent jamais attention aux structures sans toxiques. Ces errances polluent leurs œuvres et me donnent envie de vernir. Et croyez-moi, quand je vernis, c'est pas joli joli. Pardon de vous jeter à la fesse cette triviale réalité, mais je ne suis qu'un être humain au bout du Comte.

 

Mes amis, je vous propose de dire non à la félicité, et d'oser reluire vos textes et surtout de les faire reluire ! Il n'y a rien de plus agréable que de recevoir les retours d'un pair qui nous a reluis. Croyez-en mon expérience d'écrivain armateur. N'époussetez vos textes que lorsque vous êtes fin prêts, que lorsque vous avez enlevé toutes les coquilles.

 

 

N.B. : Comme vous vous en broutez, chers lecteurs, j'ai bien relui attentivement ce billet avant de le publier. Enfin, presque.

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