de toi à moi

lalice

Ces délicieux moments de troubles, lorsque ton regard m’envahit,

toute entière.

Que muette je m’accroche d’un regard à la courbe de ton cou.

Je t’entend respirer, et fermant les yeux, imagine ton odeur.

Je trébuche tombe, dégringole et rebondis,

atterris sans le savoir dans un coin de lit.

Les draps froissés de nos mensonges, peuplent mes nuits parcourent mes songes,

du bout des lèvres lâcher un mot, mourir de fièvre, goûter ta peau.

De toi à moi à moi c’est tout et rien, c’est aussi bien cet immense tout.

De toi à moi il ne se passe rien, je te passe tout tu le sais bien.

Cet air qui perle entre chaque phrase bouscule mes nerfs, appelle l’extase,

tempête mes cheveux, mordille ma bouche,

caresse ton ombre me dit que c’est louche.

Un sourire glisse sur ton visage froisse ton sourire dessine une ride,

elle barre ton front, laisse son empreinte, douce cicatrice des amours feintes.

De toi à moi à moi c’est tout et rien, c’est aussi bien cet immense tout.

De toi à moi il ne se passe rien, je te passe tout tu le sais bien.

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