Décomposition

lilii

Je ne sais pas si on vieillit finalement.

 On grandit je crois, mutilés par la vie.

Ses méandres sculptent

La beauté interrompue

Toujours dans la chair

On mémorise, les douleurs

Qui tyrannisent

Les doutes dans la surprise

Les fragiles torpeurs

J'attends de croiser l'évidence

Les bagages vides

L'expérience perfide

D'y croire, les branches frêles

Sur lesquelles on s'écorche

Ne cessent d'être avides

Quand on loupe le coche.

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