Died & Rebirth

Alex De Querzen

PUBLIÉ SUR http://www.alexanderdequerzen.com/texte/died-rebirth/

Bonjour.
Je m’appelle Alexander de Querzen.
Tel est mon nom.
Telle est mon identité.

Parlons maintenant de ma personne.
Non plus des mots.
Mais des actes.
Des façons de faire.
Des façons de réagir.

Depuis plus d’un mois je vais mal.
Depuis plus d’un mois je ne sais pas où je vais.
Depuis plus d’un mois je n’ai qu’une envie : me barrer.
Physiquement ou mentalement.
Là n’est pas l’important.

Qu’est ce qui est important ?
Que dalle. Rien. Nada. Que tchi. R-I-E-N.

J’ai envie de crever.
Je n’ai rien qui me retient dans ce monde de merde.
Rien qui me retient, à part mon chat ?
Bon d’accord, il y a plusieurs personnes qui comptent pour moi, je pense qu’elles se reconnaîtront si elles tombent sur ce p****n de texte.
J’ai pas l’habitude de me confier.

Quand j’ai rencontré Neurokaïne, c’est lui qui allait mal.
A croire qu’il y a eu transfert de souffrance.
A croire que la souffrance n’existe que pour tenir le monde.
A croire que seule la misère existe.

J’en suis à un point où je ne veux plus parler.
Non pas que je n’ai rien à dire.
Mais juste que j’ai l’impression d’être une boite de pandore.

Approche toi de moi et tu souffriras.
Accroche toi à moi et tu souffriras.

Pourtant…
Pourtant j’ai été clair la dernière fois que je me suis adressé à lui.
Eh oui, j’ai parlé à Dieu, comme je te parle à toi, pauvre lecteur de merde dont je n’ai strictement rien à foutre.
Tu ne comprends pas ?
C’est pourtant simple. Pour tous ceux qui pensent que j’écris pour me branler, pour m’auto satisfaire, il n’en est rien.
Je n’écris que pour me défouler, me détendre, me calmer, me psychanalyser.
A part çà.

L’herbe est verte, les oiseaux chantent, le ciel est bleu.

Mais je n’ai rien.
Pas de thunes.
Pas de compagnon.
Pas de vie rêvée ni réelle.
Je traverse le temps comme un voyageur. A la limite du clochard, à la limite de l’auto stoppeur.

Je ne sais rien.
Je ne sais pas où je vais.
Mais comme les Shadocks, j’y vais.

C’est bizarre. Comme je change d’avis en cinq minutes. Comme je change tout le temps.
A croire que je suis un putain de composant instable dans une vie soi disant stable.

Reprenons.
Quand je dis que je n’ai rien, je me trompe, je Lui en ai parlé.
Je sais que je suis pas si moche que ça, pas si con que ça, que j’ai des gens sur qui compter.
Pourtant des problèmes de thunes, l’envie de pouvoir me confier vraiment à quelqu’un, l’envie d’être dans les bras de quelqu’un….
Tout çà m’empêche de pouvoir avancer.
Tout çà m’empêche de pouvoir revenir dans un monde RVB. Pour le moment, tout est en grayscale.
De nouveau…

Je souris.
Je délire.
Que savez vous de ce qui se passe en moi ?
Que savez vous de mes démons intérieurs, de mes envies de meurtres ou de suicides ?
Rien.

Je disais donc.
Je Lui ai parlé.
Je Lui ai dit que je n’étais pas si malheureux que ça : des amis, des vrais et des ” faux “, un boulot, une vie pas si pourrie que ça…
Et pourtant.
Je veux plus de thunes pour pouvoir faire ce dont j’ai envie.
Je veux une nana pour pouvoir me confier et lui dire ce que je ressens et partager avec quelqu’un des choses que je ne veux partager avec personne.
Je veux.
Je veux.
Je veux.
Le roi dis ” nous voulons “.
Suis-je un roi ?
Que dalle ouais.
Même pas le roi de moi-même.
Encore moins le roi de mon chat.

C’est con un chat. Ça chie, ça bouffe, ça griffe.
Et pourtant. Heureusement que la panthère est là.
Heureusement qu’il est là.
A me regarder avec des grands yeux à la ” et-moi-pourquoi-je-ne-peux-pas-jouer-avec-toi ” quand j’ai un flingue dans ma bouche ou un couteau sur le poignet.
L’homme descend du singe.
Il ferait bien d’y remonter.

L’homme est un connard comme les autres.
L’homme est un branleur comme les autres.
L’homme est un carnivore comme les autres.
Homo homini lupus.
Disons pour être réaliste l’homme est un loup pour 99,99% des hommes.
Dites moi depuis quand vous n’avez PAS fait d’action pour quelqu’un que vous ne connaissiez pas ?
Longtemps non ?
Et ouais.
A part ça tout va bien dans le meilleur des mondes.

Et ouais, j’ai la rage.
Pleurez mes larmes dit le policier.
Philip avait raison.
Les autres pleurent pour moi.
Moi, je m’en fous.
Je m’en tape.
M’en balance, m’en contrebalance et m’en contrecarre.
Je vis ma vie.
Certains en font partie et ceux la, je les respecte et me donnerais (physiquement et mentalement) pour eux.
Le reste ? Peanuts.
J’en n’ai rien à foutre.

Putain de merde, j’arrive déjà pas à me gérer.
Alors comment gérer les autres ????????

Quand je Lui ai parlé (moi agnostique non pratiquant, limite athée, quoique adhérant au bouddhisme et au concept de la Force), je lui ai dit : ” Je sais que je ne suis pas à plaindre. Je sais que j’ai un job, des potes, des projets. Mais j’en veux plus. Plus de potes ? Non même pas, plus de VRAIS potes. Plus de gens à qui me confier. De la thune ? Oui mais non : dès que j’en ai, je la crame. L’argent n’est pas important, tout ce qui compte c’est le moment présent (Remember : Yesterday is history, today is in memory and tomorrow will never die) Par contre, ouais, une nana ce serait cool “.
D’où le problème : tout est-il lié à une nana ?
Non.
Je pense qu’il s’agit du catalyseur, de la fameuse goutte d’eau qui tant va à l’eau qu’à la fin la cruche se brise.
La fille égale la goutte d’eau.
La cruche égale moi.
Allez comprendre.
C’est le malstrom dans ma tête.
Ce qui est cool, c’est que dans deux semaines, ça aura changé.
Je le montrerai moi.
Point break extreme limit.
That’s what I am.

Je prie Dieu que cela se passe mieux.
Je prie que mes potes soient encore là, même si je semble ne pas les prendre en compte, HEUREUSEMENT qu’eux sont là.
Je prie que mon chat vive et soit heureux.
Je prie pour qu’une vie meilleure me tombe sur la gueule.
Alors que je ne fais rien pour la mériter.
Alors que je ne fais rien pour m’en sortir.

Comme disait l’autre… Inch’Allah.
Mais…
Mais…
Mais…
Si…
Si…
Si…

Pourquoi tant de questions ? Carpe diem, je vis au jour le jour mais pense à dans un an ou deux.

J’ai 25 ans.
Mais quel âge ai-je putaiiin ???

Mon Dieu, faites que je sois assez fort pour m’en sortir et m’en servir.

Pour le siècle des siècles.
Que Ta volonté soit faite.
Amen.

Olah.
On s’calme un peu.
Pause. Ladies & gentlemen, please, have a break.
Cette histoire ne me convient pas du tout.
Je ne suis pas comme ça.
Je la joue pas comme ça.

Rigolo : ” J’aime le contact / Je n’ai aucun tact / Si je blesse, alors je m’en tape / Alléluia, priez pour moi / Trop direct, souvent ça ne plait pas / Diplomatie / Je n’ai pas appris / Trop franc, cultive les ennemis / Je paie le prix / Ne triche pas / Je suis… en paix avec moi ”
Silmarils, Just Be True.
J’écoutais ça quand j’étais jeune.
Enfin, jeune, y’a 7-8 ans quoi.
Bérurier Noir, Silmarils, Lofofora, No One Is Innocent…
Je les réécoute aujourd’hui.
Signe du destin ?
La boucle est bouclée ? Ou du moins suis-je dans un schéma de boucle ?
Intéressant.
Un peu comme quand Galilée à découvert que la terre était ronde.
La vie est cyclique.
Naissance Mort Renaissance.
Je ne sais pas pourquoi, ça me fait penser à la Matrice.
Matrix – ” Believe the unbelievable ”
Matrix Reloaded – ” Free Your mind ”
Matrix Revolutions – ” Everything that has a beginning has an end “

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