France - Roumanie 2008

Choupette

                 18 heures, France Roumanie, sur  M6.

   Ca y est, tu es installé dans le canapé et plus rien ne compte : ton regard rivé sur l’écran.- « Echange des fanions, Thuram… »Ribéri fait sa prière, Coupet dans les buts, le public dans le stade chante, scande des slogans…C’est parti !

   Tête dans les coussins, pieds sur l’accoudoir, mains derrière la tête, tu bulle, les yeux scotchés sur les bleus qui courent dans tous les sens. Et Mes sens à moi, tu t’en fiche royalement ! Tu es aussi concentré que Domenech sur la touche. 

» Coup franc !...Makélélé, ballon en touche » Et moi ? Pas touche ? A part les belles cuisses des joueurs, je ne suis pas très interessée. Je me penche vers toi par-dessus le canapé, te caresse les cheveux, la nuque, tu ne bouges même pas. 

» Bien regroupés, bien joué ! » Je suis transparente ! J’abandonne, et monte à l’étage te laissant seul face à ton plaisir !

   Dans la salle de bain, je décide de tenter une diversion. J’entends le stade qui scande des encouragements. « Ribéri, benzéma, Tamas… » Je ne comprends rien mais je sais qu’il ne se passe pas grand-chose. Je file dans la chambre après la douche, m’habiller, enfin… 

» Coupet… » 29ème minute, Benzéma est couché, sifflet ; coup franc.  Manouda… Corner pour le français… »Quand je descends les escaliers, tu n’as pas bougé d’un cheveu ! Toujours même position, regard fixé sur l’écran.

   Je profite de la mi-temps pour faire mon entrée. Je passe entre la télévision et le canapé tout prés de toi, cache l’écran qui ne diffuse à présent que des publicités. Mes fesses libres dans mon string en dentelles, juste sous ton nez. Je n’espère qu’une chose, tes mains…Je sens effectivement tes doigts frôler ma peau. 

»Puce, tu me caches l’écran… »Quoi ? Comment ?

 « C’est la PUB ! » Je me retourne, me penche, tu ne peux pas manquer ma paire de seins comprimée dans mon soutien gorge qui les fait jaillir. Penchée en avant sur ton visage, ma chemise ouverte, tu ne peux pas manquer non plus ma toison qu’on voit par transparence. Je sens fleur de tiaré, ton parfum préféré. Ton regard se fait envieux, tes mains s’aventurent, tu enlèves ma chemise, me regarde avec attention. Je soupire enfin, m’assois sur le bord du canapé. Je t’embrasse pendant que mes seins remplissent tes paumes, tétons dressés sous le tissu. 

» Deuxième mi-temps… » Non ! Tu m’écartes pour voir l’écran, t’excuse, le match reprend et toi tu cesses de me voir ! Je n’ai eu que dix petites minutes d’attentions !

   Alors je tente le tout pour le tout ! Je met le fauteuil contre la télévision, bien en face de toi, m’assois, les jambes bien écartées, et me fait le deal de dévier ton regard ! Je te fixe mais de temps en temps je donne un coup d’œil vers l’écran, observant les joueurs : « Mignon, ce roumain… Mutu…Je suis sûre que lui, il ne me résisterait pas. Ma main droite glisse sur mon ventre, effleure mon nombril, descend dans mon string. Mais tu ne quittes pas l’écran des yeux. 

» Makélélé est par terre, c’est le vrai moteur des français…il se relève ! Il est costaud le Claude ! »

« Hum, pas mal en effet, j’en ferai bien mon quatre heures ! » Mes doigts ont glissées plus bas mais toujours pas de réactions de ton côté. Alors je fais glisser mon string le long de mes cuisses et te le jette à la figure. Ah, j’ai détourné ton regard. Tu t’en saisi, le porte à ton visage, tes yeux rieurs, cette fois.

«  Chiva, Mutu,,. Ils jouent la passe à dix… » A nouveau vers l’écran, tes yeux me quittent. Je décide de me concentrer sur mes doigts, sur mon désir et d’oublier ta présence. Ma main revient jouer sur mon sexe, l’autre caresse mes seins ; jambes bien écartées, je vois mon minou mouillé, mes doigts glisser le long de ma fente, aller, venir. Je sens cette douce chaleur venir du creux de mon ventre. Mes doigts fouillent, caressent, éffleurent mes lèvres, mon clitoris, pénètrent, vont, viennent, étalent ma mouille partout, jusqu’à mes fesses. Un, deux dans mon sexe brûlant, mon pouce sur mon bouton d’amour…

Mes gémissements ne couvrent pas les paroles des speakers mais j’oublie le match pour vivre mon désir de ce plaisir dont tu me prives. Je suis sur le point de jouir quand je m’aperçois que ta main est posée sur ton sexe, que ton regard est fixé sur mon entrejambe. Alors j’accélère le rythme de mes caresses, te toise et jouis sans retenue, mon corps secoué de spasmes violents. Je ne retiens pas non plus mon râle de ce plaisir solitaire.

« 87ème minute, remplacement de… »

Tu n’écoutes plus, tu as enjambé la table basse, m’a pris dans tes bras, soulevée et portée sur le canapé. Assise sur tes genoux, je goûte enfin à la chaleur de ton corps…tu as ôté ton boxer et ton sexe est droit et dur devant moi….Je viens m’empaler dessus. Je suis tellement excitée qu’il pénètre facilement, avec douceur…Tu me couvres de petits baisers dans le cou  sur mes seins que tu libère de mon soutien gorge. Ta bouche vient happer les tétons, les lèche, les aspire…Tu es d’une gourmandise pressée. Tes mains les pressent fermement, glissent sur mes hanches, me soulève un peu…Je m’appuis pour aller et venir sur ton membre chaud et raide en moi. Tu m’embrasse goulûment. 

J’entends derrière nous un coup de sifflet… Mais je suis si bien que je ne pense même plus au deal que j’ai gagné…Je vais et je viens serrant mon sexe autour du tien…délice du partage, notre désir monte en même temps, en même intensité, les yeux dans les yeux, je sens ton corps se contracter, ta respiration se couper, un jet brûlant envahir ma grotte et me soutirer à moi aussi cette jouissance qui nous délivre. Tu me serre très fort contre toi : » But ! »

   Ce sera le seul de la soirée, les bleus ayant été beaucoup moins passionnés que nous !

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