Great vibrations

lanimelle

Great vibrations

Pouvoir mettre sa tête dans un cou, sentir, languer, renifler à outrance, lécher jusqu’aux dents qui sortent et mordent, picorer la peau, dans la douceur, dans la fluidité élégante quand les peaux se glissent l’une contre l’autre et puis rencontrer lèvres,  bouche,  langue, doigts,  fente,  baisers et puis jouir la première fois par surprise, partir des reins et se cambrer, accueillir tout, cette histoire de soupirs et d’instincts, cette dynamite qui explose dans ma tête, cette crise de mort exquise qui va et revient par le rythmes de tes pulsions et j’aime mes yeux qui te laisse voir que tu sais ou je vais grâce à toi, cette atmosphère comme un poème léger qui transperce l’âme alors je me laisse transpercer par toi, par le présent explosif, par le souffle des diables qui baisent les dieux, et mon cœur palpite jusqu’à l’oubli, jusqu’à perdre toute pudeur et je t’offre toutes mes chaleurs, tous mes plis et replis comme un fruit dans ta bouche,  mon jus de femme en offrande,  les secousses me font gagner les cieux et je ricoche, je rebondis pour finir par ne rester plus que quelques secondes sur terre, je suis ton hôte et tu es bien si bien si bien, si bien que j’ai encore envie de retourner jouir avec toi, dans un jeu presque d’enfants qui se découvrent, dans un jeu d‘amants de fantaisie, dans un jeux ou la tendresse serait le déclencheur de nos ardeurs délicates et subtiles.

Liaison sans passé sans futur je t’aime.

L’animelle

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