Histoire de parler

Les mathématiciens ne sont pas sérieux !

Soyons raisonnables, je ne vois pas comment un petit papillon Brésilien, qui vole plus au gré du vent que de son propre gré à lui, pourrait viser le Texas, dont il n'a jamais entendu parlé, parcourir plus de 7000 km avec ses petites ailes de merde pour aller faire chier chez eux, les Texans, qui, on le sait, ont la réputation de ne pas aimer qu'on vienne trop les faire trop chier, chez eux…

Bon, ils nous disent, les matheux, que ce n'est qu'une image pour introduire la théorie du chaos…

Admettons, mais on avait déjà la théorie du complot, avait-on, réellement, besoin d'acheter une nouvelle théorie, de sitôt ? Pourquoi pas celle du cachalot, pendant qu'on est  sur le pot ? Après « les mathématiques de la chauve-souris » de Cédric Villani, voilà encore une potiche qui se prend pour une météorologue amatrice, animatrice sur Canal, sous prétexte qu'elle est callipyge et notre bonne vieille grenouille, dans tout ça, elle fait quoi ? Du tricot ?

De toute façon, je pense que les chauves-souris gobent les papillons, donc la théorie tombe à la mer, si le paillon a voulu couper en traversant l'Océan Atlantique Nord, plutôt que de passer par les terres d'Amérique Centrale.

Que les mathématiciens laissent les bestioles un peu tranquilles. Déjà qu'ils avaient, par complexe littéraire, introduit des lettres dans leurs équations et donc, que si les chiffres ne les passionnent plus qu'ils se fassent facteur, ça les changerait de leurs vecteurs.

C'est quand même facile de pondre des théories fumeuses avec toutes les bestioles de terres et de mers.

Moi, qui suis mathématicien jusqu'à la table des trois, je vais pondre « la théorie du cachalot »… pas compliqué !

Prenez un cachalot lambda, trempez-le dans l'eau, dans beaucoup d'eau. Si votre baignoire n'est pas suffisante, prenez une sardine, c'est pareil ! Mais la théorie doit être pondérée en devenant « la théorie de la sardine », c'est tout !

Dans l'eau, cachalot comme sardine nagent mieux que ma belle-mère qui coule et se noie. En nageant, leurs queues déplacent des molécules d'eau, (H²O) pour les chimistes, (L. é. Gla. C) pour les frileux,  de droite à gauche et inversement sur un plan horizontal.

Supposons, à présent, que mon cachalot, comme votre sardine, longent le Gulf Stream. Vous imaginez bien que les conséquences seront, toutes choses étant égales par ailleurs, insignifiantes pour les remous de la queue de votre sardine, tout comme pour ceux de la queue de mon cachalot, car il n'aime pas l'eau chaude et n'aura jamais l'idée d'approcher le Gulf Stream ! Non, mais il faut être un peu cohérent, quand même, aussi !

Donc, maintenant, nous nous retrouvons, dans ma théorie, avec une sardine sur le dos, pour vous et un cachalot, pour moi, à faire disparaître. Votre sardine, vous n'avez qu'à la mettre à la cuvette, tirer la chasse d'eau et hop elle retourne, par pipe-line, directement à Dunkerque ou plus probablement aux rayons d'un Leclerc dans une boite en fer blanc.

Pour moi, la tâche est plus ardue. Comment se débarrasser d'un cachalot de 50 tonnes. Je vais poser la question à nos mathématiciens distingués, je suis sûr qu'il y en aura bien un, pour me sortir une formule vaseuse en guise de solution :

(formule algébrique compliquée avec intégrales et factorielles, mais WLW ne la reconnait pas)   = Cache à l'eau ton cachalot, ça fera un escargot tout chaud ! »

Voilà, j'en étais sûr, les mathématiciens ne sont pas des gens sérieux ! Il ne faut pas compter sur eux ! La prochaine fois, je vous raconterais la théorie de « la souris verte qui courait dans l'herbe.»