Itinéraire bis

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Itinéraire bis.

 

Pour s’y rendre.

C’est derrière une porte, une issue à la dérobée.

N’y allez, que par temps de brouillard.

On entre presque, par le fait du hasard.

Derrière il y a des routes.

 

Itinéraire bis.

Sur les routes de la poésie, Il y a des herbes folles courbées par le vent.

Et du vent, il y en a.

Les poètes groggys, y perdent souvent connaissance.

Ils disent ces quelques mecs, quelques mots déplacés.

Leur come back idyllique, va bien dans le décor.

On y croise parfois, aussi…Des rues, qui ne mènent à rien.

C’est rare.

 

 Itinéraire bis.

On  ne s’y rend rien qu’en ballade, que quand il fait nuit noire.

Sur ces sentiers, qui ne mènent nul-part.

J’irai voir, en quelques pas feutrés, j’escaladerai d’une foulée ma mémoire.

Par surprise, de mes deux mains tendues,  je me saisirai de la lune.

Ou par nécessité.

Au détour d’un toit, un soir.

Je m’en emparerai, pour voir dans le noir.

Eclairer ma lanterne, pour voir si…

Une dernière goutte d’eau tombée là, vivait un instant fugitif.

Et la saisir…

  

Itinéraire bis.

Dans les yeux des poètes assoupis, là où il y a des instants.

Cachée derrière leurs cils aux vents frémissants, de la plénitude à pas cher.

Quelques moments qu’on ose, qu’on imagine et qu’on oublie au sortir d’un rêve.

Au risque de les oublier, j’omettrai donc deux ou trois choses.

La première sans doute et surtout la seconde, qui me hantait la nuit.

 

Itinéraire bis.

Le parcours fût chaotique mais…

En les suivant de loin, j’eu la vague impression d’appréhender leur pouvoir.

Il y a le chemin de retour, avec une impression de déjà vu, un vague sentiment.

Ca ressemble floue, à la fin d’une vision.

 

Itinéraire bis.

Dans la tête de ces quelques mecs, il y avait des chemins.

Je les traverse encore, sur des départementales qui ne sont pas sur la carte.

La brume se lève avec le jour, il n’y a plus alors...

 

D’itinéraire bis.

 

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