La forge.

astrov

Ecrit il y a longtemps, en période de grande déprime, heureusement passée! Il reste ce sonnet...
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Celui qui a, un soir, ressenti la tourmente,
Un matin la tristesse et le refus du jour,
A qui son entourage a proposé, si lourds,
La forge et ses outils pour arrêter la fente

Avant qu'elle ne soit par trop longue et béante.
Et qui a essayé de s'approcher du four
(Mais faibles sont les braises) et, marteau aux doigts gourds
a, bien timidement, voulu rendre vivante

L'enclume, à petits coups, puis... Découragement,
Puis un, deux coups afin de réchauffer la forge,
Tout seul dans l'atelier. Celui là seulement,

Je l'aiderai alors, le soufflet dans mes mains,
Afin de m'affranchir du sanglot dans ma gorge
En m'occupant du feu, et d'éclairer demain.

                                                                   Edouard HUCKENDUBLER

                          
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