La nuit est un schisme.

austylonoir

On ira goûter la nuit bulgare,


à la lumière des lampadaires qui font trembler la nuit.


La font scintiller dans tes yeux vagabonds, qui n'ont jamais fini de fuir.


Ensuite je te sortirai ma vieille carte toute déchirée, et on épellera le nom des capitales.


Tu me demanderas si c'est ça la liberté?


Et je répondrai que j'en sais pas grand-chose, mais qu'à l'odeur, ça y ressemble.


On prendra des trains bruyants qui s'en iront dans la secousse,


nous porter plus à l'orient,


au confluent des deux mers,


où le Bosphore en schisme marin,


sera notre porte pour l'Asie.


Alors nous verrons les grands marchés,


où perce parfois le rayon du soleil,


et de la poussière dorée tombera sur les tapis,


et je t'attraperai le poignet, peut-être un peu trop fort.

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