La porte de l'enfer

dimir-na

Texte protégé

La pie décédée d'overdose de vols,

déplumée par la mort,

reste enchantée,

de ne point avoir été un ange,

face au diable,

au discours trop longuement enflammé.

La pie dont seul le nom,

définit encore ses records,

dans son dernier atterrissage,

devant une porte d'enfer,

a volé une clé,

le saint graal du diable.

La pie ,

reconnue toujours affamée,

son âme restée fidèle au chapardage,

digère lentement,

les fins des oracles du diable,

lui ouvrant les portes du paradis.

La pie en indigestion,

ses ailes  consumées ici-bas,

ses vols alourdis de vols,

restés au sol,

se mit à parler,

en voyelles et en consonnes.

A toi le diable,

je t'offre une porte blindée de mes verbes.

Les clés du paradis,

sont plus difficiles à digérer.

Je meurs devant toi,

j'ai fait mon choix,

appele un serrurier,

plutôt que moi.

                              Le paradis est sur terre, volons, volons le.

                                               Le diable de la tendresse.

                                                                 Dimir-na

Signaler ce texte