La sirène de la liberté
dimir-na
Texte protégé
Elle eût aimé se présenter nue face à la mer,
sa pudeur fut longtemps,
la robe invisible,
de son trousseau d'éducation,
la seule toujours accrochée au même cintre,
son corps.
Elle eût aimé sentir le vent épouser ses formes,
le contraindre à la sécher,
à faire partie,
de sa nouvelle panoplie d'habits,
la robe de l'air,
de l'insouciance.
Elle eût aimé remonter le temps,
prêter sa jeune féminité aux vagues,
à leur échouement perpétuel,
être ensevelie d'écume,
sentir bon le sel.
Elle eût aimé remonter le temps,
devenir sirène quelques instants ,
nager jusqu'à l'horizon,
ramener à terre,
la liberté,
la faire dominer,
dans tous les dressings,
même ceux des gens,
dits civilisés.
Ma tendresse vous accompagne tous en liberté.
Bouquet de pardons à tous ceux blessés par la vie.
Dimir-na
c'est très sensible. Beau et triste. Moi je suis l'inverse. La liberté a toujours dominé ma vie. J'ai eu une éducation ultra conformiste mais mon côté artiste a mordu toutes les conventions pour trouver se part de créativité et "trop-être"
· Il y a plus de 11 ans ·elisabetha
J'ai l'impression d'être tombée dans un nuage, ou un champ de blé aux vraies senteurs de blé ,
· Il y a plus de 11 ans ·aérien et généreux ! C'est ....doux !
theoreme
Magnifique ode à la liberté. L'emploi du plus-que-parfait donne encore plus d'intensité au poème, bravo
· Il y a plus de 11 ans ·marielesmots
joli et bien vu
· Il y a plus de 11 ans ·franek
CDC
· Il y a plus de 11 ans ·Patrice Merelle
Joli bouquet !
· Il y a plus de 11 ans ·lounalovegood
Lire à la suite : "Elle-Qui-Doit-Etre-Obéie"
· Il y a plus de 11 ans ·koumi