l'autoroute

Salvatore Pepe

La ligne blanche sur l'asphalte est sans fin, c'est comme une vidéo qui défile dans mes yeux.

                   C'est tout un voyage qui me délivre son identité, les symboles des signalisations sont autant de panneaux sur les rives d'une rivière de voitures, dont je suis l'un des flots.

Laligne blanche dont il me semble de la voir glisser dans mon regard, l'autoroute dont je suis l'invité me dévoile mon voyage, je part ce matin,j'arrive ce soir, les kilomètres sont des milles, je respire comme je conduit, l'autoroute est mon outil, c'est comme une petite expédition, dont je me fait l'édition. L'autoroute résume ma passion, celle des kilomètres dans mes yeux, pour vous dire adi ou jr me laisse prendre au jeu de la conduite.eu.

une rencontre avec la route, ou l'asphalte me fait oublier mes doutes, entre le confin du juste et du vent, il n'y a pas de croisement, le monde passe et me regarde, je traverse des onts et des  tunnels, je conduit sans détour, l'autoroute m'amène faire un tour, qui se révèle être un voyage ou je réveille des paysages.

A la lumière du soleil, ma voiture est en marche rapide, ma voiture est en marche rapide ou je me laisse prendre ma famille et moi au jeu de la conduite. Je suis dans ma conduite propre, le volant reste mon lien intime, je suis dans mon domaine ou j'évolue en roulant, c'est tout un voyage qui me délivre sa parenté.

Ou je me fait une place modeste sur l'autoroute, ou le paysage donne l'écho et moi je met la clim parceque j'ai chaud.

ce voyage suit la bande blanche obstinément, c'est toute l'originalité d'un grand trajet, j'ai l'impression d'être dans un livre, sauf que je conduit, mes sens sont autant d'accents ravivent des réminiscences de mes réflexes, ou ma conduite prend une telle place dans ma conduite que le trajet me semble presque court

PEPE SALVATORE le 10.09.2012



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