LE TEMPS D'UN SONGE

Pascal Germanaud

 

 

 

 

 

LE TEMPS D’UN SONGE

 

 

Y’a comme un’ musique qui tangue

Un goût qui m’ pique sur la langue

Y’a comme une imag’ qui s’ dessine

Un visage que j’imagine

Toujours le mêm’, toujours le tien

Et puis tes mains, et puis tes seins

Et puis soudain, soudain plus rien...

Et puis soudain, soudain plus rien...

 

 

Y’a comme un brouillard qui te cache

Une aquarell’ pleine de taches

Et puis déjà je me réveille

Les yeux qui flottent au soleil

Et tout redevient inutile

Dans la solitude des villes

Je me souviens seul’ment de toi

Je reviendrai sans doute un soir...dans tes bras.

 

 

 

Le 08/02/84.

                                                  Pascal GERMANAUD

 

 

 

 

 

 

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