L'eau à la bouche

Dans le train blindé de vacanciers et de gamins. Je m'humecte les lèvres depuis 10 min... Et je salive.

Je me venge sur des bonbons faute de n'avoir pu goûter à tes autres lèvres elles aussi acidulées. De n'avoir pu plonger ma langue profondément au creux de tes cuisses, avec toi, courbée en avant sur ta table de travail, dodelinant pour m'aider à trouver l'antre de ton sexe, tes mains sur mes mains agrippant ta croupe charnue.

Instrument de ton plaisir pour quelques minutes, j'aurais substitué ma langue par mon propre sexe afin de jouir plus intensément de ta chaleur intérieure.Une main sur ta nuque, mes doigts dans tes cheveux, l'autre en bas de ton dos, mon pouce te caressant l'anus.

Après plusieurs va-et-viens, tous deux moites, je t'aurais retournée afin de sentir ton torse contre le mien et guetter ce moment où ta pupille se dilate, ce moment où tu m'invites à venir encore plus en toi, jusqu'à cet instant ultime où tu m'agrippes et me sers fort dans tes bras dans une dernière inspiration retenue... Bloquée… Puis relâchée. Soulagée.