Les déboires des femmes d'avant...

Les déboires des femmes d'avant...

Savez-vous que les Neandertal faisaient l'amour sur des peaux de bétes devant les cendres fumantes d'un petit feu crachouillant sa misère au cœur de sombres cavernes décorées de peintures rupestres exécutées avec les moyens du bord c'est à dire pas grand chose?

J'ai passé à la moulinette -de pierre- ma conception personnelle de la découverte du pouvoir des fleurs et autres arbrisseaux au cours des temps préhistoriques et l'impact dramatique que ces tâtonnements divers et pas variés ont eu sur certains prognathes logeant en cavernes et cherchant, en couleurs, une décoration poilante pour les murs de leurs obscures demeures.

Oui, un autre de mes textes narrait la cueillette, le séchage et l'utilisation artistique des fruits et baies de la nature. Faut que je cherche ce texte...

L'on me fit remarquer que cela manquait -je cite- de fesses et je vais donc faire une petite entorse à ma règle d'or en vous causant de l'amour physique aux temps des prémices de l'histoire de l'homme.

Plantons le décor -ou observons deux papillons comme le disait notre regretté Pierre Desproges.

Sachez, bande de canailloux que c'était pas du tout comme de nos jours !

A cette époque de volcans fulminants et de plissements terrestres intempestifs (du moins je le suppose), les femelles Cromagonnes (cromignonnes avec leur os planté dans les tifs et leurs bijoux tintinnabulants fait de coquillages et autres pierres trouées), les Cromagnonnes donc, avaient pour charge de cueilleter baies et graines, épillets et petites bestioles préhistoriques dont elles testaient la comestibilité sur leurs bougres de mâles -pas folles les guêpes déjà en ces temps immémoriaux.

Elles vaquaient donc à leurs récoltes, parcourant la savane aux hautes herbes, grimpant aux arbres pour échapper aux tigres à dents de sabre et autres malfaisants hardiment dentus (je vous dis pas poils où !), collectant dans leurs besaces en peaux de fesses de mammouth - à droite, les ingrédients vivants, cagouilles, cafards, scarabées et autres joyeusetés dont elles savaient qu'ils étaient bons à grailler, et à gauche les trucs végétaux dont elles n'étaient pas sûres du tout et qu'elles feraient prendre en infusion, pour tester, aux mâles de la tribu dont la tête ne leur revenait pas.

De là à affubler les Cromagnognes du statut de « criminelles en herbes » il n'y a qu'un pas que je vous laisse franchir à vos risques et périls.

C'est pas pour leur trouver des excuses à nos consœurs mais il bien faut dire que les mâles abusaient aussi !

Peu enclins aux prémices affectives dont certains de nos zobs modernes - pardon de nos zommes modernes sont coutumiers, ils sortaient leur matériel quand l'envie les prenait, c'est-à-dire à tout bout de champ (ou de brousse feuillue d'ailleurs aussi) et faisant foin des câlineries dont tout malard respectueux se doit d'honorer sa canette (et pas de bière, vous pensez ! à l'époque la canette existait pas. La bière si, surement mais j'approfondirai une autre fois) et donc, faisant foin des câlineries dont tout malard respectueux se doit d'honorer sa canette, ils prenaient la première qui passait à leur portée et sans ambages, leur introduisait le mégacéros dans la grotte.

Bin ouai, c'était pré-historiquement bâclé les relations sexuelles en ces temps anciens.

Une fois leurs besaces vidées... les femmes ainsi honorées allaient faire toilette (ou pas d'ailleurs) dans le marigot voisinant leur habitat de pierre, le bidet de porcelaine n'étant inventé que des siècles plus tard.

Voila voila...

Le premier -ou la première d'ailleurs- qui me dit : Que c'est drôle, j'y parle plus car faut pas déconner non plus, ça n'avait rien d'agréable pour les charmantes petites cromagonnes de l'époque !