Noeud marin

ysabelle

 

Les larmes coulent mais ne t’emportent pas

Tu restes figé dans mes yeux

J’enserre mon cœur dans l’espoir de le freiner

Mais tu y danses, en permanence

Alors je voudrais que mon corps bouge

Qu’il s’accorde à tes pas

Mais dès que je fais mine de te suivre

C’est toi qui m’emprisonnes de tes bras

Reste là

Pas un geste

Reste là

Frissonne, frémis

Mais laisse la valse au vent

De la présence, mais pas d’amour surtout

Rien qui ne puisse se briser

Le lien, l’amarrage est solide

Mais c’est la coque

Qui va se pulvériser sur le quai

Signaler ce texte